« Jak and Daxter The Precursor Legacy » premier volet de la trilogie « Jak and ça boule de poile à parole » sort en décembre 2001 sur PS2, une période assez particulière, alors que les possesseurs de Playstation 2 mangent du GTA III depuis deux mois en attendant le messie Final Fantasy X et les fans de plate-forme, quand à eux, attendent « Super Mario Sunshine » sur Nintendo Gamecube comme des moines bouddhistes priant devant la fin du monde. La nouvelle trilogie de Naughty Dog, met un coup de pied dans la fourmilière à sa sortie en magasin.

Vous savez, en 2001, internet n'était pas démocratisé et le seul moyen de se tenir au courant des nouvelles vidéoludique était d'acheter sa presse mensuel au bureau de tabac du bourg. C'est par ce biais que Jak and Daxter premier du nom à pu s'imposer dans la majorité des ludothèques des joueurs, grâce notamment aux test élogieux et unanimes des rédacteurs de différents magazines ainsi que le boost des ventes de Nöel. (Exit l'effet de communication « kikitoudur » via de bons nombres de trailer en 2013).

Bienvenue dans un monde onirique sans nom, Jak et son pote Daxter, durant une soirée à se raconter des vannes sur le bateau mouche du pêcheur du village des sables. Dans un éclair de folie et ainsi bravant l'interdiction du vieux sage vert du village, Samos. Ils décident de s'aventurer dans l'île de la brume, réputé dangereuse et malfamé.

Arrivé sur l'île, Jak et Daxter aperçoivent une réunion de Lurkers (antagonistes principaux) ainsi que deux personnes mystérieuses donnant de sombres directives à cette troupe attentive. De peur, nos deux comparses s'éloignent de la réunion et se balade à coté d'un puits d'éco noire (énergie de la planète), un lurkers surgit tel un videur en boîte durant un samedi soir trop arrosé. Suite à un concours de circonstance, Jak élimine le lurker et sur cette action fait tomber Daxter dans le puits.

Magie magie, il en ressort transformer en une beloutre orange (Mélange de loutre et de belette), Commence alors cette aventure. Accompagné de son acolyte muet Jak, du vieux sage grincheux Samos et de sa jolie fille Keira, Daxter va parcourir ce monde vaste à la recherche de Gol, sage étant le plus expérimenté sur la question de l'éco noire.

Si vous êtes à la recherche d'une claque scénaristique et narrative, passer votre chemin, Jak & Daxter joue la simplicité mais reste tout de même efficace grâce notamment à des dialogues savoureux servi avec une version française bien plus efficace que la V.O.

L'essence même d'un jeu de plate-forme, c'est la simplicité et la prise en main direct. Les développeurs ont tout compris et ont tout fait pour nous faire aimer jouer au jeu, on joue pas on prend plaisir à jouer à Jak and Daxter , son Gameplay ne vieillit pas, tel un Mario, on sait instinctivement comment ça marche . La facilité du jeu aide d'ailleurs à prendre son pied , ça aurait pu être un défaut c'est vrai mais il en n'est rien.

Pour progresser, le but est simple, vous devez récupérer des piles d'énergies (boules d'énergies précurseurs) afin de déverrouiller la zone suivante en upgradant votre « Zoomer anti-grav », une sorte de scooter volant que vous pilotez pour traverser les zones volcaniques qui séparent les différentes zones. Une précision pour les piles d'énergies, si vous souhaitez voir la vrai fin, vous avez l'obligeance d'obtenir 100 piles. Pas bien compliqué mais vraiment fun à faire.

Si vous avez aimé les phases de panda dans Crash Bandicoot 3, vous avez également la possibilité de vous baladez dans certaines zones avec « Flut-Flut », une sorte de gros piaf sortit tout droit de l'imaginaire de « Star Wars » mais avec un côté beaucoup plus mignon.

Il faut certainement pas un temps fou pour venir à bout de Jak & Daxter, vous en avez pour une quinzaine heures de jeu (un peu plus pour le 100 %), plutôt court pour l'époque.

Que ce soit en 2001 ou en 2013 postE3, quand vous relancer la galette de Jak and Daxter dans votre bonne vieille Playstation 2. Rien qu'un petit écran principal vous colle déjà une leçon de direction artistique, le tour 360° autour de la cabane du sage laissant entrevoir le reste de l'île avec une palette de couleurs chatoyante et accueillante, qui de derrière donne un message subliminal du genre :« Allez viens jouer, allez ! Tu va te marrer ». Press Start.

Suivant les chemins entre-ouverts par le studio Rare avec « Banjo-Kazooie » et le studio Nintendo EAD avec « Mario 64 ». Naughty Dog propose un jeu de plate-forme « Open World » avec un complément non négligeable : Sans Temps de Chargement entre les niveaux. Cette « feature » (prononcer à l’américaine pour la classe) et le porte étendard technique de ce jeu et de la Playstation 2. Les niveaux s'enchaînent sans qu'un écran de chargement ne vienne casser le plaisir.

Transition digne d'un journaliste de FR3, les niveaux justement. A l'instar de Crash Bandicoot, The Precursor Legacy propose moult décors cohérent dans son enchaînement, riches et variés. On passe du soleil à la neige ou la jungle à un univers rempli de mécanismes précurseurs à une grotte volcanique. Tout ça avec un graphisme et une fluidité exemplaire (60 Fps constant) même avec plus d'une décennie dans les dents. Un voyage où la lassitude est inexistante, mais oui vous savez, le sentiment de ne pas être blasé par le même univers générique qui a flinguer cette génération de console.

Entre autre parmi le soin apporté sur les niveaux, le Chara-Design. Il est tout bonnement sans faute , que ce soit pour Jak aux Lurkers , tout était bien travaillé et vraiment bien stylisé , mention spécial pour le design de Daxter , "Best Character ever" de toute les franchises de Sony confondus. On s'attache autant à cette troupe de personnage qui peuple cette univers qu'avec un bon Pixar ou Dreamworks.

Naughty Dog à sorti Jak and Daxter en profitant au maximum de la capacité de la Playstation 2. Ce qui en fait un jeu fondateur pour la plate-forme 3D hors Nintendo, grandiose, il marquera le monde du jeu vidéo en un coup de patte. Graphiquement toujours aussi propre en 2013, il est également une leçon pour tout Designer en herbe tant qu'il propose des décors variés et vivants ainsi qu'un chara-design exemplaire (Daxter si tu nous entends). J'ai pris, je prends et je prendrai toujours du plaisir à jouer à Jak and Daxter : The Precursor Legacy, assurément le premier jeu que je ferrai jouer à ma futur progéniture. « Thanks Naughty Dog ! »

Votre Fan depuis ses 7 ans

Captain Koreana_
Koreana
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Créée

le 17 mai 2012

Modifiée

le 21 juin 2013

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Luc Le Gonidec

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