Pour convaincre le joueur, le jeu Journey s'habille du plus simple apparat, sans ATH ou autre élément parasite, et l'invite à une expérience contemplative et apaisée de quelques heures. Volant entre les dunes de sable, glissant entre les arches d'un palais en ruines, sans un seul dialogue ou élément textuel, nous entrons dans le lore de l'univers via des éléments visuels.
Des couleurs douces et lumineuses tapissent les immenses structures orientales d'une société disparue dont nous semblons être le dernier représentant. Les musiques accompagnent à merveille ce voyage à travers les étendues ensablées d'un ancien monde dont nous découvrons l'histoire au travers de gravures et de révélations mystiques.
Et alors que l'on semble approcher de notre but, il nous arrivera parfois d'être accompagné par quelqu'un : un autre joueur. On ne peut communiquer avec lui que via de simples signes, mais ce minimalisme de la communication nous amène davantage à savourer l'aventure et à repenser le principe même du multijoueur.
Une histoire apaisante, courte et transcendante où l'on suit l'ondulation des vagues de sables avec autant de grâce qu'un oiseau.