Le premier qui appelle Squall Léon, je le tatane à coups de gunblade
Alors déjà que Disney, à la base, c'est plutôt niais, là, on en rajoute une couche, avec en plus les bons sentiments propres à la plupart des Final Fantasy. Ce qui donne un bon gâteau bien bourratif avec une couche de bonbons roses par dessus.
Mais bon, c'est très marrant. Le scénario, somme toute prétexte, raconte l'histoire d'un personnage mixé entre le héros de FF et le personnage de Disney (vous avez vu la taille de ses chaussures ?) et nous invite à redécouvrir notre enfance en explorant différents mondes mêlant la magie de Disney à celle de Final Fantasy. Le mélange est relativement réussi, très coloré, très bon enfant, sympathique comme tout. Même s'il ne se compare pas aux ambiances originales, que ce soit pour FF ou Disney.
Bon, y a quand même de gros moments WTF et facepalm, hein. Citons-en pêle-mêle...
- Le passage entre deux mondes dans le vaisseau gummi est au mieux risible, au pire insupportable.
- Qui a eu l'idée de changer le nom de Squall Leonhart... ?
- Pourquoi FFIX (et en l'occurrence FFVI, à moins que les références me soient passées sous le nez, j'y ai pas encore joué) est-il COMPLÈTEMENT occulté (au profit du VII, bien entendu) ?
- Z'ont un problème avec les méchants aux cheveux blancs, chez Square. Il serait temps de se renouveler, non ?
- Sephiroth apparaît. Encore. Et toujours. Permettez, le temps que j'aille éructer de rage en paix.
(Sephiroth a une classe INDÉNIABLE, j'en ai juste assez de le voir débarquer partout)
Mais allez, même si les graphismes sont pas à la hauteur aujourd'hui, la direction artistique reste chouette (Ville de Traverse FTW !), les musiques sont sympas, les couleurs propices à l'ambiance enfantine, et ça m'a permis de redécouvrir la terrifiante Maleficent.
Un divertissement qui passe de l'honnête au parfois jubilatoire (combattre Squall et Youfie dans l'arène, what else ?).