Crtitique de L.A. Noire par Nadalito
L.A. Noire vous plonge dans une Amérique sombre et sale, derrière son puritanisme de façade. Le jeu propose un univers qui fait penser aux livres de James Ellroy (le Dahlia Noir est d'ailleurs la trame principale de toute une série d'enquêtes), et aux flms de Brian DePalma et de Martin Scorsese. C'est un vrai polar, avec tous ses codes que cela induit.
On se croirait vraiment dans les USA post-Seconde Guerre Mondiale, grâce notamment aux dialogues soignés, la VOST est fabuleuse. Le travail sur les bruitages est excellent également.
Quant à l'histoire, elle est très écrite et très scénarisée. Et même si elle ne réserve pas de réelles surprises, c'est toujours appréciable d'avoir un monde non-manichéen, où les politiciens les plus importants sont pourris jusqu'à la moelle, où les flics côtoient d'un peu trop près la mafia et n'hésitent pas à franchir la ligne...
Le héros, Cole Phelps, doit résoudre des enquêtes qui, bien que trop répétitives les 10 premières heures, sont très réussies, notamment grâce à une animation faciale des personnages bluffante.
Techniquement, le jeu est très quelconque -excepté les visages donc- on est bien loin d'un Mafia 2 sorti au même moment.
L.A. Noire ne casse pas la baraque, mais c'est toujours appréciabe de voir un gros studio comme Rockstar proposer un jeu original, qui ne met pas l'action au coeur de son jeu.
J'espère voir davantage de jeux du même genre.