Coucou, tu veux voir mon animation faciale ?
L.A. Noire est un jeu assez difficile à définir. GTA-like ? Film interactif ? Point & Clic ? Un peu tout ça à la fois finalement. Pour faire simple, L.A. Noire c'est un peu Heavy Rain mais avec du gameplay à la place des QTE. Co-développé par Team Bondi et Rockstar Games, le jeu nous propose d'incarner un inspecteur de police dans la fin des années 40 et de résoudre diverses enquêtes.
Je ne vais pas revenir sur les animations faciales détaillées à un point encore jamais vu puisque tout le monde en a assez parlé, mais c'est vraiment le point fort du jeu. Je suis curieux de voir l'influence que cette technologie aura sur les productions à venir. Ces animations ultra-réalistes permettent de mener des interrogatoires vraiment intenses, puisque le joueur devra lire sur le visage des personnages pour essayer de déterminer s'ils mentent ou non. Évidemment, quand on accuse un suspect de raconter des bullshit, il va falloir le prouver. Pour cela, il faut avoir pris soin de bien fouiller la scène de crime et autres lieux clés (domicile de la victime, domicile du suspect...) en quête d'indices voire de preuves accablantes.
Ces phases de recherche et d'interrogatoires sont rythmées par le côté "GTA-like" du titre : déplacements en monde ouvert, fusillades, rixes, filatures, courses poursuite à pied ou en voiture... Tout y est. Et bien qu'extrêmement scripté, l'ensemble est très réussi et immersif. A part peut être les phases en véhicule pour se rendre d'un lieu à l'autre qui sont bien trop longues et fréquentes. Côté scénario, même s'il n'y a pas de véritable fil conducteur avant le dernier tiers du jeu, les différentes enquêtes sont captivantes et très amusantes à résoudre. Si on y ajoute la patte Rockstar dans les dialogues, c'est du tout bon.
On regrettera simplement que le titre n'arrive pas vraiment à se renouveler passé la première moitié du jeu et ne propose pas un challenge légèrement plus élevé, la faute à une progression un peu trop dirigiste. Et les DLC à la sortie du jeu, non merci.