Mouhahahaha !

Lui, c'est le jeu de transition par excellence, une bouffée d'air entre deux RPG joués, joués et rejoués avec une passion presque indécente, et qui nécessitent un temps de désintoxication.

Y a des périodes Sims, et des périodes sans. Un mois où vous n'allumerez votre ordinateur que dans l'optique de "jouer à la poupée", puis rien, on oublie le jeu pendant six mois avant de le ressortir et de s'y mettre de plus belle.

Objectivement, les graphismes des Sims 3 sont absolument hideux par rapport au 2. Les Sims ont l'air de poupée en plastique, c'est insupportable. Niveau environnement, c'est assez chouette. Perso, j'aime bien. C'est coloré, c'est joli, et bon, z'ont beau être moches, on peut les customiser, nos Sims.

Pour moi le gros plus des Sims 3, c'est qu'on voit nos bébés partir au boulot et qu'on est véritablement en interaction avec le quartier tout entier à tout moment, quel que soit l'endroit où ils se trouvent, un truc qui faisait défaut au 2 (et au 1, mais je crois que le 1, on n'en parle même plus).
Et les traits de personnalité, qui remplacent judicieusement les barres des opus précédents.

Mais. Le grand kiff des Sims 3. Et des Sims en général d'ailleurs...

C'est profiter de votre statut de quasi-déesse (ou dieu) pour foutre le bordel.

Provoquer catastrophe sur catastrophe, adultère sur adultère, incendie sur incendie...

Faire une réplique délirante d'une version ultra parodiée (ou à peine) de Santa Barbara et ses affiliés.

Et d'éclater d'un rire machiavélique quand se tord de douleur le binoclard du coin électrocuté par son ordinateur portable.