Life Is Strange, Episode 1 : Chrysalis, Strangely empty.




  • Visuellement, Life Is Strange offre de belles images, de beaux designs, de belles couleurs, c'est indéniable, hormis ce qui concerne les cheveux. Dans ce cas-là, on renoue avec la coupe effet plastique sur certaines images (celles du personnage de Chloe, début de l'épisode) qui rebute mais qui se laissent oublier. L'effet « peinture » en général est appréciable, on nous rappelle ce qui est annoncé au lancement du jeu : il s'agit d'une fiction, les personnages, l'histoire et autres sont fictifs. Le jeu n'a pas vocation à être hyper-réaliste Dans un premier temps, ce type de design donne l'impression de voir flou, de ne pas voir tous les détails qu'on aimerait voir, ça peut être frustrant, mais non, on s'y habitue. Les cinématiques de la tornade sont saisissantes, géniales. Les couleurs sombres rappellent dans quel état d'esprit se trouve le personnage de Max, état dans lequel le joueur n'est pas forcément et qui peut irriter autant qu'inciter à comprendre Max.


  • L'audio se cantonne au dramatique, à l'univers de la lycéenne un peu mal dans sa peau, qui se sent en marge. Ce n'est pas envahissant mais peut-être qu'on plonge trop dans cet aspect là de la vie de Max, les couleurs faisant déjà le job.


  • Le scénario est très basique, on apprend que peu de choses dans ce premier épisode. C'est assez décevant. Quand on arrive à la fin, on croit bêtement qu'on est en plein milieu, que l'épisode va décoller, qu'on va en savoir plus sur les visions de Max, la biche, la tornade, etc. En somme, on se trouve bête à l'apparition des crédits. Quand aux personnages, ils sont stéréotypés au maximum, donnant envie au joueur de lever les yeux au ciel à chaque description faite d'un tel ou un tel. Clairement, on a la pseudo-geek, le prof canon, la peste et ses sbires, la disparue, les sportifs, la punk qui souffre du syndrome d'abandon. Ce qui est dommage puisque ça rend le vraiment les fiches persos quelconques. Du côté des actions, on n'est pas si libre que ça de décider du destin d'autrui, une option nous ramenant le plus souvent à l'autre. Elles sont basiques, pour ne pas dire insignifiantes vu que les actions majeures se trouvent en nombre réduits dans cette première partie du jeu. Pour le moment, on n'a pas l'impression que nos choix auront un impact important sur le déroulement de l'histoire.


  • L'intro et l'outro donne envie de poursuivre le jeu, d'acheter la deuxième partie, en espérant que la partie centrale des épisodes qui suivent ne sont pas aussi creux et peu digne d'intérêt. Toutefois, il faut reconnaître que les tâches minimes qu'on donne à faire au joueur peuvent être un bon moyen de se familiariser avec les commandes, le défaut étant que ce petit manège dure trop longtemps. Clairement, on joue à Life Is Strange pour savoir le pourquoi du comment, pas pour les choix qu'on nous invite à faire, ni par réel amour des personnages.


NOW___LOVATIC
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le 26 oct. 2015

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