Pom-pom-girl sexy, sucettes rose bonbon et zombies : Lollipop Chainsaw allie violence, humour et charme dans un seul jeu. Aussi subtil qu'un coup de tronçonneuse.
Après le zombie au supermarché dans Dead Rising et le zombie en bikini à la plage dans Dead island, voici le zombie rose bonbon. Ou rose pompon, puisque l'héroïne du jeu, Juliet Starling, est pom-pom-girl dans le lycée de San Romero. La demoiselle aux formes avantageuses et aux tenues courtes s'apprêtait à fêter ses 18 ans avec son petit ami Nick. Sauf qu'une invasion de morts-vivants vient gâcher l'événement et l'amoureux doit être décapité pour échapper à la contamination. Rien d'anormal pour Juliet dont la famille est chasseur de zombies de père en filles.
Bref, Lollipop Chainsaw est un titre totalement délirant, créé par Goichi Suda qui nous avait déjà habitué à de tels univers avec, entre autres, No More Heroes. Tout le jeu repose sur cette grande ado amatrice de sucettes et de massacre à la tronçonneuse rose. L'univers étudiant ainsi que la plastique de l'héroïne auront certainement un certain succès auprès des jeunes joueurs mâles. D'autant que, pour sa campagne de pub, Warner Interactive a surfé sur le succès du cosplay en faisant incarner son héroïne par Jessica Nigri, véritable clone en chair et en os de Juliet. Le succès a été immédiat sur les réseaux sociaux.
Mais tout le problème du jeu vient de là. Comme pour une sucette, l'emballage est plus affriolant que le contenu. Les clichés sur la blonde écervelée sexy amusent au départ, mais lassent rapidement. Les combats, jouissifs lors des premiers affrontements, sont vite répétitifs et le déroulement ultra linéaire gâche les excellentes trouvailles du jeu. Comme le conclut son test Jeuxvideo.com :
A l'image d'une sucette, Lollipop Chainsaw procure un petit plaisir coupable et savoureux, aussi éphémère que dispensable.