Rien de révolutionnaire au final mais une bonne exploitation de ce style de jeu : la direction artistique est propre et le gameplay est vraiment très agréable par sa fluidité, que ce soit lors des balades aériennes ou lors des bastons dont la richesse des interactions belliqueuses épate. Les missions annexes finissent par être un peu répétitives mais l'envie de découvrir les tenues alternatives de Parker l'emporte (le Ghost Spider !). Le scénario est un peu planplan à ses débuts mais prend par la suite un envol plaisant que l'on aimerait prolonger un peu plus (DLC ?). La thématique des différents super vilains prend tout son sens allégorique des drames humains, l'univers de Spiderman explorant beaucoup la peur de la maladie et de la mort, le deuil, la souffrance et le débordement émotionnel. On n'est pas dans la déclinaison très psychiatrique des méchants d'un Batman Arkham City mais plutôt dans un quotidien de la vie psychique que l'on aurait accentué jusqu'à l'extrême, et où, faute de psychologue dispo, le seul échappatoire pseudo-résilient est de se transformer en poulpe mécanisé.
A noter un bien bon doublage français, ce qui ne court pas les rues.