Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty
8.1
Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty

Jeu de Hideo Kojima et Konami (2001PlayStation 2)

J'avais joué à MGS2 il y a quelques années, j'avais arrêté dès le début sur la Big Shell, trouvant le héro, sa copine et l'endroit assez moches (oui, les trois). J'ai réparé mon erreur et je l'ai fini. D'accord, je ne l'ai pas fini, je suis bloqué à la cinématique de fin. Bloqué, car j'ai jamais le temps de la voir en entier, je table sur deux jours de jeux a avancer les scènes jusqu'au moment où j'en suis.

Mais passons. Je trouvais le jeu décevant pour les trois raisons citées ci dessus, et puis bon je me suis dis qu'il fallait creuser un peu plus avant de juger convenablement, mais en creusant un peu il s'avère que c'est bien pire que ça.

Comme j'ai pas trop le temps (il faut que j'appuie sur X pour passer les dialogues codecs déjà vu), je vais énumérer ce qui me semblent être les cinq facteurs qui rendent ce MGS2 bien brouillong par rapport à son grand frère.

1/ La Big Shell. Premier et principal problème, l'unité du lieu est fade. On passe de Shadow Moses, vaste, variée, hypnotisante et magique à la Big Shell. Un rond avec des petits ronds autour, des salles et des passerelles qui se ressemblent toutes et qui sont moches. Super à un moment y'a une partie inondée, ouf, de la variété. Pour le charme et la magie on repassera, la Big Shell ne dégage RIEN. Le jeu n'a pas d'ambiance, donc ça démarre déjà sur un mauvais pied.

2/ Les personnages. Outre la copine de Raiden et lui-même, insupportables mais tolérables, c'est tout le reste du casting qui est foiré. Les Boss, à l'image de la Big Shell, ne dégagent rien. Où est passé le soin apporté aux personnages, comme Meryl, Naomi, PsychoMantis, Gray Fox, Sniper Wolf, Liquid ? A la poubelle sans doute, car ici on se coltine un Ninja Bis, un Solidus tout droit importé de Spiderman 2, un gros en rollers, une blonde en bikini et un Vampire immortel. En fait c'est Vulcan Raven en pire et en triple. Merci mais il ne fallait pas.

3/ Le scénario. Si on fait l'impasse sur le quasi copié/collé du scénario du 1er (quasi, car ici ils on enlevé tout ce qui le rendait intéressant), avec un déroulement classique et sobre agrémentés de Twists ratés (Non Snake est mort, j'ai la même tête et la même voix mais c'est pas moi. Ah si, en fait, c'était moi, salut.), c'est toute la dernière ligne droit qui est absurde, avec un scénario aux ficelles faciles et grossières pour rendre faussement complexe un scénario qui manque de richesse. Je peux faire la roue en cuisinant, ça ne rendra pas mon plat meilleur. Là, c'est pareil. Enchaîner révélations sur révélations à la fin du jeu juste pour créer un élément de surprise, c'est nul. C'est du même niveau que le décrié Bioshock Infinite mais en 2013 personne n'est plus dupe. Sérieusement le coup du "en fait je te manipule depuis le début - non c'est moi qui manipule tout regarde - non mais en réalité c'est moi j'avais prévu que tu manipulerai celui qui manipule celui qui manipule l'autre là !", c'est du niveau de Flic ou Ninja.

4/ MGS1 était pareil mais en beaucoup plus subtil, mieux amené, plus riche, plus long, et avec une vraie ambiance et de vrais personnages.

5/ C'est fait exprès donc c'est grossier.
moumoute
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le 18 mars 2014

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moumoute

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