Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty
8.1
Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty

Jeu de Hideo Kojima et Konami (2001PlayStation 2)

3 fois que je touche au jeu et il m'aura fallu la dernière et mon second run plus de 10 ans plus tard pour en saisir toute l'essence, mea culpa sur ce chef d'œuvre.


Sortie en 2001, MGS 2 avait la lourde tache d'être le point d'encrage d'une PS2 fraichement sortie, il devait être cette justification d'achat mais pas que. Il été également le jeu vidéo le plus attendu de cette époque, à sa sortie, dire que les réactions ont été disproportionnés est un doux euphémisme.
Je ne vais pas vous remettre le discours des joueurs frustrés reniant leur propre incarnation (ici Raiden représentant le joueur) mais plutôt le but de Kojima: Après la courte mais très intense mission du Tanker ou l'on contrôlait Snake viens alors la mission de la big Shell une énorme plateforme pétrolière sur laquelle on contrôle Raiden, personnage ayant aucunes émotions et nouvelle recrue de FoxHound. Tout au long de l'aventure on va revivre d'une autre manière les évènements de Shadow Moses sous la forme du plan S3, mis en place par les Patriotes pour recrée le soldat ultime à l'égale de Solid Snake. Car malgré tout leurs efforts ce dernier à toujours échapper à leurs machinations, ayant toujours un cran d'avance sur nous et donc sur Raiden.
En effet durant nos pérégrinations, Snake été toujours en avance sur nous nous mettant dans la défaite. Les développeurs ont voulues montré à travers cela que malgré nos efforts, jusqu'à le combat final nous faisions qu'une chose: suivre leurs directives quoi qu'on fasse et au-delà de ça ils nous montrent que malgré tous nos entrainement, en VR pour Raiden, à la manette pour le joueur nous serions jamais aussi forts et compétents que Snake. Car la guerre est quelque chose de réel et ceci est un jeu avec des codes préétablies par les concepteurs avec des limites, un parallèle est fait avec notre monde réel par Snake et la décision de ce dernier est de prendre conscience de ce contrôle et de ces limites en faisant les meilleurs choix pour lui et pour les générations futurs. Ce n'est que mon ressenti, sur l'un des jeux les plus controversés de tout les temps et qui possède bien entendu nombres de défauts dont je n'ai pas fais mention ici, comme un gameplay qui assez mal vieillis, une caméra très lourde et peut-etre un surplus de cinématiques et de Codec.


"Tu sais à qui appartient cette plaque ?"
"Non, ce nom me dit rien."
"Je vais me choisir un nom à moi ! Et une vie à moi !"
"Je trouverais les valeurs que j'ai envie de transmettre aux générations futures !"


Par cet ultime dialogue entre Solid Snake et Raiden, Hideo Kojima libère ce dernier de notre emprise et brise une nouvelle fois le fameux 4ème mur en rendant clair le message principale qu'il l'a voulus faire passer avec son chef d'oeuvre: la liberté de choix et le legs aux générations futures.
Surement le jeu vidéo le plus humaniste à rangé aux cotés des plus belles oeuvres de notre temps.


"Building the future and preserve the past are one and the same thing. "- Solid Snake , le héros véritable.

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le 6 sept. 2015

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OldBoy

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