Bien que Metal gear solid sur playstation 1 a conquis l'unanimité des joueurs, le reste de la saga a toujours divisé. Metal gear solid 2 notamment, en a déçu plus d'un et pourtant ce jeu a du potentiel.
Le jeu s'ouvre sur une intro incroyable, l'entré de Solid Snake ayant rejoint une organisation ( philantropy) luttant contre la prolifération des Metal gear, il infiltre un Tanker supposé en transporter un, cette arc narratif sera plutôt court, peu de temps après l'infiltration de Solid Snake on rencontrera Revolver Ocelot qui compte s'emparer du Metal gear et fera couler le bateau, on ne sera si Snake et mort où pas.
La plus grande partie du jeu sera avec Raiden, un personnage inconnu au bataillon, un jeune garçon plutôt effémine, un teint blafard, visage banal digne des personnages de manga pour fangirl, un physique athlétique mais sans aucun effort de design, alors pourquoi ce personnage alors qu'on a Solid snake ?
La mission se déroulera dans le Big Shell, Raiden comprendra jamais précisément ce qu'est sa mission, infiltré dans une station maritime pris par des terroristes, le recevra ses ordres, on rencontrera les personnages du jeu, et bien sûr on verra Solid Snake mentant d'abord sur son identité jusqu'à la révéler face à son troisième frère, Solidus Snake qui l'usurpe. La frustration sera grande, on voit un Solid Snake qui pète la classe alors qu'on a un personnage sans aucun charisme qui ne prend aucune initiative, Snake se moque et joue de lui. Et plus on avance dans le jeu plus on se rendra compte que ce n'est qu'un simulacre de l'incident de Shadow Moses, il arrive presque les mêmes événements, le même personnage qui joue donne les instructions jusqu'à ce qu'on se rende compte que tout était faux, un faux Roy Campbell qui nous parlait à travers le codec, Fortune poursuivant s'étant fait manipuler depuis le début, ainsi qu'Olga.
C'est tout ça qui sert le propos du jeu, cette organisation secrète qu'on appelle les patriotes qui contrôlent l'opinion publique, la pensé unique Solid Snake, Solidus snake et Liquid étant des clones de Big Boss le jeu nous interrogeait d'abord sur la génétique, son importance sur l'identité de l'individu, sur le déterminisme, Revolver perdant petit à petit sa personnalité pour être remplacé par celle de Big Boss, le personnage de Raiden jouait à la place de Snake nous interroge sur notre rapport au jeux vidéo, on est ce personnage sans personnalité, on a jamais été Solid Snake, c'est ce que dit Kojima ainsi il nous demandera de façon plus directe, à travers ce faux Roy Campbell qui nous demandera ce qu'on fait à encore jouer. Tous les personnages sont à la quête d'une cause, Solidus Snake voulant libérer l'humanité de l'emprise des philosophe, Fortune croyant que c'est Snake qui a tué son père, elle croit vivre avec cette malédiction de ne pas pouvoir mourir et dévier les balles, finalement elle se rendra compte qu'elle aussi a été manipulé mais sortira de sa condition en déviant vraiment les balles, en étant vraimennt lady luck. Le personnage qu''on incarne qui ne sait même pas ce qu'il fait ici, tous sont les marionnette de quelqu'un . La fin du jeu donnera toutes les clés, Raiden jetant les plaques d'identification dans lesquels on a inscrit nos noms en disant « Je vais choisir mon propre nom et ma propre vie, je trouverais les valeurs que j'ai envie de transmettre aux générations futurs » Tout peut se résumer sur cette réplique.
Quant au jeu, le gameplay est toujours très intéressant, un bon jeu d'infiltration avec un très bon système, la critique qu'on peut habituellement faire c'est celle des scènes qui s'étendent un peu trop en longueur mais perso, je trouve toujours jouissif ces scènes avec ces répliques et ces surjeux digne d'une série B à grand budget, même si on reste passif et qu'on peut considérer ça comme de l'anti-jeu Un jeu qui m'a marqué comme le reste de la saga.