Pour faire la Paix, Faisons la guerre!
Disclaimer: Cet article dévoile certains élément de l’intrigue du jeu, vous êtes averti!
Sorti en 2010 sur Playstation Portable, 2 ans après MGS 4, et cette année sur PS3 et X360 (mais malheureusement pas dans la version Vita) dans la collection Metal Gear Solid HD Collection, il s'agit de la suite de Portable Ops, qui est lui-même la suite de MGS3, où nous incarnions Big Boss, le soldat légendaire, dont les gènes servent par la suite à créer les jumeaux Solid et Liquid Snake.
Nous retrouvons donc Jack, alias Naked Snake, alias Boss, en Amérique Centrale, où, suite à sa mission narré dans Snake Eater, il a crée sa propre organisation para-militaire, nomme “Militaires sans Frontières” ou MSF (Rien a voir avec Médecins sans Frontières), et plus précisément au Costa-Rica, où il est charge d’enquêter sur un organisation tentant de faire rentrer illégalement des ogives nucléaires. Cette enquête va le mener a rencontrer Huey Emerich, père de Hal Emerich, créateur de du Metal Gear REX dans MGS1, ainsi que Master Miller (Kaz), mentor de Solid Snake dans Metal Gear, premier du nom sur MSX2. Nous sommes alors embarqué une nouvelle foi dans un scénario géopolitique de haute volée, sur fond de fin de Guerre Froide (1974), entre le Costa Rica et le Nicaragua, qui va crescendo jusqu’à la fin du jeu.
L’un des aspect qui frappe le plus dans ce jeu est le découpage de l’aventure en missions courtes rejouables à l’infini, format d’origine sur PSP oblige, impliquant pouvoir faire des parties ne dépassant pas les 15 mins. L’interface est assez proche de celle de MGS3, suite oblige, même si l’on perds la possibilité de changer de camouflage à tout moment, devant choisir le camouflage/armure avant la mission. Une autre spécificités du jeu, est de proposer de sélectionner son équipement avant les missions, ce qui nécessite parfois de recommencer la mission 2 ou 3 fois avant de connaître les pièges, même si Kaz nous indique au début de la missions si vous êtes trop peu équipé.
Entre chaque missions, vous retournez à Mother Base, plate-forme Offshore au large des caraïbes, où vous pouvez gérer vos mercenaires, que vous devrez placer dans 5 grands groupes selon leur capacités: Combat (Pour gagner des ressources appelé PIM), R&D (Pour développer de nouvelles armes et objets), Mess (Pour nourrir toute votre armée), Médical (Pour soigner les blessés) et Renseignement, sachant que pour développer des armes/objets, vous devez un respecter un nombre minimum de soldats dans chaque groupe, sous peine de voir les évolutions bloquées. Vous pouvez récupérez les soldats sur le terrain, en capturant les ennemis assommés, ou blesses, ainsi que des prisonniers via le Fulton (un ballon qui les élève automatiquement dans le ciel où un hélico viendra les chercher) ou via le recrutement, qui dépend directement de votre réputation, réputation qui s’acquiert en exécutant vos missions rapidement, sans alertes et sans utiliser d’objets de récupération. Ils vous est aussi possible de capturer des tanks, et hélicoptère, lors des missions en prenant soin de tuer leur pilotes, sans détruire les appareils. Vers la moitié du jeu, vous pouvez aussi envoyer vos troupes, ainsi que vos véhicules, effectuer des missions pour gagner des armes/munitions, ainsi que des bénévoles pour votre armée, même si ce mode est trop aléatoire. 95% du jeu est jouable en ligne en Co-Op, à 2 pour les missions classiques et jusqu’à 4 pour les combats de boss, le matchmaking étant assez rapide, et les joueurs que j’ai rencontré plutôt agréable sans trop de boulets.
Il s’agit d’un jeu qui m’a rebuté au début de part son découpage qui coupe assez souvent dans l’action, mais qui a autant de profondeur scénaristique que ses prédécesseurs sur console de salons. Je le conseille vivement à tous les amateurs de Metal Gear, que ce soit via la collection MGS HD, ou sur le PSN.
Les +
- Retrouver Big Boss dans une aventure toute aussi palpitante que les précédents opus
- Les Musiques (Notons la présence d’un Walkman comme dans MGS4 pour écouter des musiques des autres MGS)
- La rejouabilité après avoir vaincu le Boss final
Les -
- Le découpage qui coupe souvent l’action
- Le Mode Outer-Ops assez anecdotique
- La difficulté parfois mal dosée entre missions