Tout d’abord j’aimerais commencer par expliquer le titre de ma critique, « un fan de MGS objectif / si je suis objectif dans cette critique, c’est parce que j’avais de gros aprioris quand j’ai entendu ce qu’allait être ce metal gear, on expliquait qu’il n’y allait pas avoir de boss comme dans les opus précédents dont j’ai toujours aimé les boss charismatiques. J’avais entendu aussi que les scènes vidéos allaient être moins présentes. même si les scènes vidéos sont anti-jeux et beaucoup les critiquent dans les Metal Gear parce qu’ils laissent le joueur passif, moi par contre je me laissais vraiment prendre par le scénario un peu série B parfois. Du coup j’attendais ce cinquième volet avec l’idée qu'il allait pas trop me plaire (même si je l’attendais).
Pour cette critique je parlerais d’abord de deux gros points négatifs qui m’ont particulièrement déçu, pour ensuite passer à ce qui m’a plu.
Un des premiers gros points négatifs n’est pas dans le jeu en lui-même mais plutôt dans la mauvaise communication avant la sortie du jeu. Kojima et ceux qui travaillaient dessus parlaient d’un monde ouvert, un doubleur parlait même d’un monde plus grand que celui de Skyrim. Hors, la seul chose qu’on a c’est une grosse zone, sans aucun PNJ car pour pas avoir à en faire, on nous expliquera que c’est une zone occupé et que les villageois ont du la quitter. Donc, dés le début du jeu ( après l’intro scriptée de 2h) j’ai été déçu.
Le deuxième gros point négatif, c’est le « chapitre deux » Après avoir mis 30 heures à terminer le chapitre 1, j’étais content de savoir qu’il y avait un deuxième. Là aussi, j’ai vite été déçu en voyant qu’il n’y avait que 5 missions scénarisée qui allaient boucler l’histoire et que le reste n’était que des missions qu’on devait rejouer soit en mode difficile, ou dans des modes ou on ne devait pas se faire repérer, pourquoi faire un chapitre 2 pour ça ? Ce n’est pas comme si la durée de vie du jeu n’était pas assez longue.
Quant aux points positifs. En grands fans de MGS, on aime les grands thèmes que Kojima peut aborder dans le jeu, que ce soit dans le 1 sur la démystification du héros . la personnalité et ce qui la façonne dans le 2. Le capitalisme de guerre etc. Dans ce chapitre nous aurons droit au culte de la personnalité, à la vengeance et au pouvoir de la langue qui façonne les idées et les identités. Avec ce personnage de Skullface qui n’a même plus de visage qui a été obligé de parler anglais à cause des occupants et qui se bat aujourd’hui contre la langue anglaise qui est une sorte d’aliénation. La fin de metal gear solid, même si elle a été détesté par beaucoup sert le propos : Kojima a toujours eu l’habitude de casser le quatrième mur pour s’adresser au joueur directement et il y manquera pas encore une fois dans cette fin.
Autre point positif du jeux, c’est son gameplay, c’est clair que si on aborde le jeu comme les anciens, c'est-à-dire un jeu linéaire ou on ne fait qu’avancer pour connaitre la trame scénaristique, on sera vite lassé. Cependant ce jeu offre beaucoup plus de possibilité. déjà ce genre de farming ou on peut récolter pleins d’éléments pour développer notre base qui nous servira si on veut jouer en FOB. Une sorte de clash of clan, un genre de jeu de gestion, après 20 heures de jeu on aura encore des tutos pour montrer, comment développer tel arme. On aura même la possibilité de développer des bombes nucléaires , ce jeu est donc très riche en matière de gameplay. malgré les défauts qu’on a pu énumérer, je trouve que ses points positifs prennent le dessus et ça été une très bonne expérience. Ce jeu sera sans doute culte mais il faut le prendre avec du recul, il sera aussi culte pour toute les péripétie de Kojima pendant son développement, et sera un peu le Apocalypse now du jeu vidéo.