Après Metro 2033, Last Light nous plonge de nouveau dans le métro de Moscou où les derniers survivants d’une apocalypse nucléaire vivent et s’affrontent. Claustrophobes s’abstenir.
Sorti il y a trois ans, Metro 2033 s’est inspiré du roman de Dmitri Gloukhovski. Le livre a eu une suite, Metro 2034, qui s’intéresse à un nouveau héros dans une ville différente. Et contre toute attente, Last Light ne raconte pas cette histoire, mais continue celle du premier héros, Artyom, avec le romancier d’origine au scenario. L’ensemble est cohérent et cela se ressent. Metro Last Light fait partie de ces titres que l’on a envie de terminer plus pour son histoire que pour le jeu en lui-même, comme cela a pu être le cas pour Heavy Rain ou le dernier Max Payne.
Last Light se joue comme un bon roman. Le fond est là, avec cet univers post-apocalyptique où des poches d’humanités s’affrontent, chacune voulant que son modèle de société soit le seul à perdurer : nazi, communiste ou simple démocratie. Chaque communauté est vivante et l’on se plaît à écouter la conversation des autres. Le graphisme magnifie cette ambiance, entre les couloirs obscurs avec des jeux de lumières incroyables et l’extérieur avec une Moscou crépusculaire. Le tout baigne d’une atmosphère sonore impeccable.
Après, tout dépend ce que l’on attend d’un jeu. Si l’on aime une bonne histoire et une ambiance, Metro Last Light est parfait. Si l’on cherche un jeu d’action, l’appréciation est plus nuancée. Last Light souffre des mêmes défauts que son prédécesseur, notamment sur l’intelligence artificielle des ennemis, qui manque cruellement de finesse et de stratégie. De même, l’alternance infiltration/action n’est pas toujours très bien dosée. Quant au gameplay, il a assez peu évolué.