NBA 2K13
7.5
NBA 2K13

Jeu de Visual Concepts, 2K Games et 2K Sports (2012PC)

Sur le parquet avec la Dream Team de 92

Le basket, c’était quasiment toute ma jeunesse que ce soit dans la vraie vie ou en jeu vidéo et puis, je n’ai juré que par les jeux de foot. En cause, la retransmission de la NBA en France (pour voir un match, faut vraiment s’y mettre) et France 98. Bref, tout ça pour dire qu’après m’être éclaté sur la version 2K10, je me suis dit qu’il serait peut-être temps de se remettre au ballon orange.

Grosse surprise sur la couverture du jeu, le nom de Jay-Z en gros. Le bonhomme est en effet responsable de la set-list du jeu. Il n’y a pas de doute, on est bien dans un jeu purement ricain. Tout est fait pour le show ! En tout cas pas d’hésitation en lançant le jeu, je me rue sur le mode entraînement après m’être fait éclater comme une merde dans un match amical. Surprise, c’est détaillé, très ludique et permet d’apprendre rapidement les rudiments du jeu. J’en ai pour une demi-heure environ et tout de suite après, j’ai pu remporter ma première victoire. Take it in your face, LeBron James.

Avec tout cela, j’ai déjà pu me faire un premier avis avant d’aborder le mode Carrière. Déjà, je suis toujours aussi choqué par cette mauvaise physique du ballon. Rarement, on a l’impression que le joueur touche vraiment le ballon de ses mains et il est presque systématique qu’un espace existe entre la main et le ballon (les nombreux ralentis pour les meilleures actions du match sont là pour le prouver). On est loin de la physique d’un FIFA. Malgré trois ans depuis le 2K10, je n’ai pas vraiment observé de changements de ce côté-là. C’est dommage car ça nuit beaucoup au réalisme du jeu.

Sinon j’ai observé de petits progrès du côté de la jouabilité, les contacts sont beaucoup plus réalistes, les dribbles plus faciles à sortir (à l’aide de l’analogique droit) par contre, je ne comprends toujours pas le système d’interception (à moins qu’il soit volontairement très difficile). Quoi qu’il en soit, le jeu est dur (et je ne suis même pas en difficulté max). Il faut vraiment être concentré à tout instant sans compter la maîtrise de tous les postes essentielle. C’est le luxe des simulations et c’est gratifiant quand on gagne.

Passons ensuite au luxe, le mode Carrière. On créé son joueur et surprise, un petit travail a été effectué pour améliorer l’immersion. On incarne un petit jeune, on doit effecter un match en tant que Rookie pour épater les recruteurs afin d’être le meilleur choix au Draft NBA. On a même quelques conversations avec des recruteurs pour qu’ils puissent établir notre profil. Vraiment sympa, cela a le mérite de nous mettre dans le bain rapidement. Par la suite, on intègre une équipe et on doit faire nos preuves pour gagner nos galons de titulaire et pourquoi pas de star de l’équipe. C’est le coach qui décide quand on rentre dans le match et il faut tout faire pour le rendre happy (comme un Tamagotchi) afin qu’il nous fasse rentrer plus longtemps et plus souvent jusqu’à qu’on débute enfin le match.

Ah oui, le détail qui ne sert à rien mais cool, on peut suivre le match en live depuis le banc grâce à une vue interne. On a vraiment l’impression d’être sur le banc (notons tout de même la possibilité de passer les évènements jusqu’à notre prochaine entrée – heureusement).

Pour monter en puissance, il s’agit de récupérer le plus de PC (Point Compétence, je crois) possible afin de débloquer des options et augmenter notre niveau sur certaines capacités ou débloquer des talents. C’est très diversifié et très enrichissant – quasiment aussi poussé qu’un RPG. Le truc qui tue, c’est que le salaire du joueur donne des points PC, voilà le détail qui nous donnera envie de signer pour une franchise plus lucrative. Ils ont pensé à tout. En tout cas, c’est avec un grand plaisir qu’on accumule les matchs pour faire monter en puissance notre joueur. Ah oui, il y a aussi des conférences de presse et selon notre réponse, on peut gagner l’estime de nos coéquipiers, des fans mais attention, l’inverse est vrai aussi. Genre, vous dites que ce sont des grosses merdes, ben – même si des fois, c’est vrai…
Marvelll
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le 10 oct. 2012

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