Run for your life.

Nidhogg est vraiment très fun à jouer, facile à prendre en main mais on sent qu'il y a énormément de subtilités et de réflexes à maîtriser pour devenir bon. Autrement dit, avec un pote ça marche bien. Si tu veux avoir du skill et devenir une machine, ça marche aussi.

Rien à redire sur le gameplay, c'est vraiment bien pensé, ça joue direct et longtemps sans problème, le temps de rentrer dans les subtilités du lancer d'épée et des différentes positions d'attaque. Les variantes du mode multi sont drôles pour certaines, carrément inutiles pour d'autres, mais bon c'est toujours sympa de se faire des matchs aux règles un peu différentes. Un mode solo existe mais l'IA n'est pas toujours sur le coup, le jeu prend tout son sens à deux joueur, sinon c'est un peu fade.

La musique est à base de Drum&Bass plutôt sympa.

Là où ça pêche un peu, et ça a déjà été souligné par beaucoup, c'est le faible nombre d'arènes : 4. Le château est vraiment jouissif, plein de petites portes, de murs pour rebondir, de petits précipices vicieux, le level design de celui-là est super. La mine et les wilds sont plutôt sympa, mais un peu courtes. Pour les nuages par contre, c'est à la limite de la crise d'épilepsie tellement les couleurs et animations sont moches.
Autrement dit, il faut espérer que le jeu rassemble une communauté assez importante d'ici peu de temps, et que la possibilité de créer de nouvelles cartes soit ajoutée avec un patch.

En gros :
- Les + : la fluidité du jeu, le gameplay accessible mais pourtant technique, la musique
- Les - : faible nombre d'arènes, un mode solo pas très utile.