Nier
7.9
Nier

Jeu de Yoko Taro, Cavia et Square Enix (2010Xbox 360)

Il y a des domaines culturels ou il serait pour le moins incongru d'en ignorer la dimension artistique. Il en va ainsi du cinéma, ou les blockbusters côtoient sans difficulté les petits films d'auteur. Et s'il serait mensonger d'affirmer de façon péremptoire que la cohabitation d'entre David et Goliath s'effectue sans heurts, reconnaissons tout de même au cinéma la faculté de promouvoir quelques démarches intrinsèquement artistiques, et de laisser une chance aux réalisateurs les moins consensuels, mainstream ou/et... rentables.

Il y a d'autres domaines culturels qui n'ont visiblement pas encore atteint leur maturité. Il en va ainsi du jeu vidéo, dont les acteurs (journalistes, éditeurs, joueurs...) en nient plus ou moins la vocation artistique. Et quand bien même ceux-ci la reconnaitraient formellement, leurs articles, soutiens financiers, et modes de consommation respectifs trahiraient leur véritable état d'esprit.

Nier en est la parfaite illustration. Jeu développé sans grands moyens financiers, il assume pourtant parfaitement sa dimension artistique. Et là ou il ne peut rivaliser avec les plus grands, il use sans cesse de dérivatifs astucieux, ce qui ne manque pas de rendre ce soft attachant. La sanction fut pourtant sans appel : avec moins de 400.000 exemplaires vendus a travers la planète, Nier fût un bide monstrueux. Son studio, Cavia, est entré en grande pompe dans la rubrique nécrologie des magazines. Accompagné d'une petite partie de mes illusions sur la vocation artistique du jeu vidéo... fallait pas sortir dans les linéaires un mois après Final Fantasy XIII, il faut croire ! Une fois n'est pas coutume, Goliath gagne contre David... sauf que dans le domaine du jeu vidéo, c'est visiblement une coutume bien ancrée !

Retour sur un jeu qui exploite parfaitement le peu de moyens humains et financiers dont il dispose, et qui, rapporté a ce manque de moyens, constitue une grande réussite ! En dépit du fait qu'il n'a pas réussi a convaincre les joueurs (quoique... nous y reviendrons !), ni les journalistes...




Il ne fait jamais bon passer juste après un jeu proposant des couloirs sublimes en HD. C'est ainsi que Nier a fait les frais d'une analyse graphique comparative vis a vis de Final Flamby XIII, là ou il n'y avait pourtant point de pertinence a comparer quoi que ce soit ! Oui, Nier est moche. Les textures sont pauvres et, même en HD (j'ai vérifié chez un pote, n'ayant pas de TV HD a domicile), on a l'impression que c'est du SD. Les effets de bump mapping ou de lens flare, gérés par des consoles aussi puissantes que... la XBOX première du nom ? Nier ne connait pas. Même sur XBOX 360. Nier est techniquement moche. Ce qui n'a d'ailleurs rien a voir avec sa beauté artistique, car Nier a une véritable âme, propose des villages a l'architecture encore jamais vue dans un jeu vidéo, modélise parfaitement la poitrine de la sublime Kainé -c'est peut-être la dessus que les dev' ont concentrés toute la puissance de la console... ca expliquerait bien des choses- et les effets graphiques lors de l'utilisation des magies sont plutôt spectaculaires.

Nier est donc moche techniquement parlant mais... il est beau sur le plan artistique ! Sauf qu'il est trop moche pour être beau, idée que j'avais déjà succinctement développé dans un précédent article, que je vous enjoint d'ailleurs a lire pour mieux comprendre ce que je veux dire par là...



Alors, maintenant que ceci est dit, arrêtons de comparer ce qui n'est pas comparable. Final Fantasy XIII, c'est une armée de plus de mille développeurs, et 100.000.000 $ de budget. Cavia, c'est une équipe de quelques dizaines de développeurs, et quelques millions de billets pour tout budget. C'est a dire que dalle pour un jeu current gen ! Dès lors, comment reprocher a Cavia d'avoir pondu un titre moche... surtout lorsque celui-ci, contrairement a FF XIII, a le mérite de proposer des environnements ouverts et des villes relativement étendues ? Il n'y a aucun reproche a faire. Et si les décors paraissent un peu vides, cette vacuité leur confère un aspect très contemplatif, agrémenté d'une impression pour le joueur de se situer hors du temps, dans un monde ou la nostalgie du passé se fait sentir... parcourir le playground de Nier, soulève chez le joueur des émotions proches de celle que l'on peut ressentir sur Shadow of the Colossus ! On lui a reproché d'être moche, au titre de Sony ? Bah non. Il faut croire que les journalistes ont plus de couilles pour ce qui est de tirer sur le petit Cavia, plutôt que pour ce qui est de latter les roubignolles du grand colosse Sony... félicitations pour votre courage sans bornes, amis journalistes !

Pour finir sur le plan strictement technique, il convient de préciser que quand un homme ou une femme n'est pas spécialement attirant physiquement, il compense généralement par une expressivité accrue, que l'on appelle aussi "charme". Suggérer plutôt que montrer... Nier suggère beaucoup ! Il ne se montre pas ostensiblement comme une vulgaire péripatéticienne en nous en mettant plein la vue, mais choisit plutôt de jouer constamment sur la mise en scène, au demeurant très impressionnante ! Ainsi, les combats contre les boss sont sublimement mis en scène, a défaut d'être techniquement irréprochables, et font partie des meilleurs combats jamais vus dans un A-RPG, loin devant un Kingdom Hearts par exemple. Et je ne parle même pas du gameplay... je vous réserve cela pour la suite. De façon plus grossière, Kainé, l'héroïne féminine du jeu est elle aussi mise en valeur par cette mise en scène parfaitement maitrisée... mais je vous laisse découvrir cela par vous même, bande de petits pervers ! Vous me comprenez, je pense. Enfin, il convient de noter que Nier n'est certainement pas parsemé de multiples bugs. Nier est moche, certes, mais il ne pète jamais plus haut que son cul. C'est ainsi que la faiblesse technique du jeu n'est jamais frustrante... sauf pour ceux qui ont encore besoin de rentabiliser leur nouvel écran HD.




Le manque de moyen se fait malheureusement sentir sur le rythme de l'aventure. Mettez vous encore une fois a la place d'un développeur qui n'a pas beaucoup de moyens : comment rentabiliser au maximum les fruits de son travail a propos du cheminement du jeu ? Simple. Vous limitez l'ampleur de la quête principale, vous multipliez a foison les quêtes annexes, et vous obligez le joueur a faire plein d'allers-retours, vu que Cavia n'a réussi a créer que cinq villes, quelques donjons, et un playground qui englobe le tout... playground qui n'est pas si petit que ça par ailleurs. Or, si on peut comprendre que les dev' aient optés pour une telle solution (avaient-ils le choix de faire autrement ?), il convient tout de même d'être honnête : ce choix, on le subit constamment ! C'est ainsi que les premières heures sont vraiment laborieuses, car la quête principale ne décolle pas, alors que les quêtes annexes inutiles, du genre "va me cueillir des fleurs" ou "retrouve mon garnement qui s'est perdu dans la ville" parasitent complètement le jeu, au point que de nombreux joueurs ont abandonnés Nier au bout de trois heures de jeu. Or, je vous le dis : arrêtez de viser le 100 % et de vous gâcher la vie, généralement, ca sert a rien d'autre qu'a flatter votre égo ! Le joueur intelligent rééquilibrera le rythme de l'aventure de lui même, en ignorant certaines quêtes annexes, et en alternant a sa guise l'accomplissement de la quête principale, et des quêtes annexes. Nier le permet. Et dans la seconde moitié de l'aventure, le rythme se rééquilibre de lui même, la quête principale prends de l'ampleur... méchamment même !

Alors, comment Nier compense t-il ce manque de rythme ? En proposant tout simplement un scénario extraordinaire, loin des codes habituels du J-RPG actuel ! La japoniaiserie, Nier se torche les fesses avec. Dans la seconde partie de l'aventure, les scènes cultes se succèdent, a raison d'une toutes les heures. Et quand je parle de scènes cultes, comprenez par là que toutes les heures, vous aurez droit a un rebondissement digne de la mort d'Aeris dans Final Fantasy VII... et non, je n'exagère pas ! Car la recette de Nier sur le plan scénaristique est finalement très simple : multiplier les scènes tragiques, aborder des thèmes peu consensuels, certes déjà abordés dans le J-RPG (mort, ostracisme, perte d'un être cher...) mais de façon tellement adulte que plus jamais, vous ne retoucherez a un J-RPG current gen antérieur a Nier après ça ! Les barrières morales habituelles -je suis le gentil, et je vais latter le cul du grand méchant loup- sont sans cesse balayées, surtout lors de la seconde quête du New Game +, ou vous pourrez voir le point de vue sur l'aventure des boss que vous avez vaincus lors de la première quête. Un New Game + qui est donc indispensable pour apprécier l'aventure a sa juste valeur, pour en apprécier la véritable substance, et qui opère un renversement de perceptive sur les évènements du jeu qui vous mettra parfois très mal a l'aise a propos des actions effectuées lors de votre première partie. Il n'est pas honteux de verser parfois quelques larmes en jouant a Nier... ni de penser qu'en dépit de son manque de moyens, Nier fait franchir une nouvelle étape au J-RPG, genre qui a manqué ces dernières années de se bonifier -il a même certainement bien régressé.




On ne peut quand même passer sous silence le manque d'ampleur scénarisitique du soft, quand bien même son scénario serait déchirant. Car Nier fait finalement intervenir peu de protagonistes, ce qui limite donc les interrogations du joueur quant a la suite des évènements, et les retournements de situation déchirants. Ce qui en revient a dire que Nier se distingue bien plus par la maturité de son scénario, que par la construction de celui-ci, somme toute classique. Mais la encore, si Nier propose peu de protagonistes, ceux-ci sont parfaitement exploités et mis en valeur, contrairement aux personnages bouche-trous de la plupart des J-RPG. Surtout, ils échappent au moins partiellement aux caricatures habituelles du genre, toujours profonds, et très torturés. Mention spéciale a la sublime Kainé, bien plus travaillée que ce que son apparence de femme froide et distante pourrait laisser supposer a priori. Sans même évoquer son langage extrêmement vulgaire... maturité, et manque de politiquement correct... ca fait du bien, dans un J-RPG ! Et ce qui rends définitivement culte un jeu comme Nier, c'est que tout happy end semble impossible ! Ce n'est pas spoiler que de le dire, car il est aisé de deviner dès les premières heures du jeu que les protagonistes ne pourront pas échapper a leur destin... en particulier Kainé. Pas de deux ex machina a la con aussi crédible qu'un poulpe sodomite pour sortir les protagonistes d'un mauvais pétrin... merci Cavia, d'avoir respecté l'intelligence de ton public ! Un choix qui permet plus d'empathie de la part du joueur vis a vis des personnages, et surtout plus d'émotion ressentie par celui-ci, contrairement aux productions hollywoodiennes actuelles, proposant des rebondissement pseudo-tragiques, et des conclusions bien trop niaises par contraste avec ces mêmes rebondissements. Culte, culte culte... Nier est culte ! Même si son destin n'est que ne l'être a titre posthume, comme la plupart des oeuvres cultes. Je suis déjà pressé d'être dix ans plus tard, afin de voir la vision qu'auront les joueurs d'un tel soft. Je suis sur que ces derniers le redécouvriront, a la manière du Final Fantasy VI, qu'ils n'avaient pu pratiquer en temps et en heure. Pour en être convaincu, il suffit de savoir que les joueurs qui ont déjà joués a Nier, appréhendent le soft de façon infiniment plus positive que la critique... oui, c'est un signe.




Comme tout jeu qui n'est pas performant sur la forme, Nier tente de compenser par son gameplay. Et ce qui tente, Nier le réussit toujours -sauf pour ce qui est de connaitre un succès commercial. Disons le clairement : tous les futurs A-RPGs ont du souci a se faire, vue la prestation réalisée par Nier ! Kingdom Hearts III ou Final Fantasy Versus XIII ont du souci a se faire. Vraiment. Le A-RPG, jusqu'ici, consistait a taper comme un malade sur le bouton X de sa manette pour triompher de ses ennemis... pas très passionnant. Mais Nier propose totalement autre chose... une chose qu'il est bien difficile de vous décrire sans support visuel ! Alors... vidéo ! Ce que je veux vous faire voir se trouve a partir de la quatrième minute de celle-ci... ne pas poursuive après 6:30 pour ceux qui veulent éviter un spoiler :



Nier est en fait un véritable shoot'em up. Et mieux : il reprend pleinement les subtilités du genre, si bien que taper frénétiquement sur X comme dans les autres A-RPG ne sert a rien ! Mieux encore, tous les boss du jeu demandent une stratégie unique et relativement élaborée pour les vaincre : Nier fait preuve d'une grande subtilité quant a son gameplay. Enfin, la mise en scène de ces combats est juste incroyable, si bien que Nier propose certainement des combats contre les boss parmi les meilleurs jamais vus dans un jeu vidéo ! Rien de moins que cela. Et une fois encore, l'originalité est ici de mise, contrairement au reste de la production japonaise... respect, Cavia !

Quelques fautes de gout a signaler tout de même, comme les passages purement textuels de la Forêt des Légendes, a la manière d'un Livre dont vous êtes le Héros... assez soporifiques. L'idée était tout de même louable,c'est juste sa mise en oeuvre qui défaille quelque peu. Ajoutons le fait que les deux protagonistes qui vous accompagnent dans les combats -Kainé et Emile (Louis)- ne gagnent pas d'XP... vous avez intérêt a combattre seul, c'est plus rentable. Dernier écueil sur le plan du gameplay : la difficulté est très bien dosée pendant la première partie de l'aventure (assez élevée), souvent trop clémente durant la seconde, et absente pour le New Game +. Dommage...



Ceux qui lisent régulièrement ce blog, savent déjà ce que je pense de l'OST de Nier : probablement la meilleure jamais entendue dans un jeu vidéo ! Vous pouvez bien évidement lire ma critique de l'OST sur ce blog... oui, j'ai la flemme d'argumenter a nouveau ! Ceci dit, j'avais rédigé cette critique sans avoir joué au jeu, alors que maintenant, je peux apprécier l'OST dans son contexte. Et... c'est encore mieux a écouter dans le contexte du jeu. La encore, le manque de moyens du studio de développement se fait pourtant ressentir. Cavia n'avait pas les moyens de faire appel a un compositeur reconnu pour composer plus de 150 morceaux assez moyens (suivez mon regard...), donc, le studio a fait appel a un second couteau, qui n'en a composé qu'une quarantaine... et encore, il y a parfois de multiples versions d'un même morceau. Ainsi, il faut bien avouer qu'il y a parfois un certain décalage entre certaines scènes, et les musiques qui sont censées les illustrer. Un fait qui reste pourtant assez rare... Cavia tire le maximum de cette bande-son ! D'autant plus que ces morceaux sont "évolutifs" : en rajoutant ou enlevant les percussions par exemple, vous avez un morceau tout a fait différent, pouvant illustrer un passage du jeu tout a fait différent... et cette grossière astuce ne choque jamais dans Nier. On peut donc penser que l'OST a donc été composée dès le départ dans cette optique, et... c'est une grande réussite !

La plupart des thèmes sont chantés (dans une langue fictive élaborée a l'aide de plusieurs langues bien réelles...), les thèmes de combat sont parmi les plus épiques jamais entendues dans un jeu vidéo -il y a un petit coté Shadow of The Colossus, mais en plus subtil encore- et se marient parfaitement avec la surpuissance des combats contre les boss, ceux des playgrounds ou des villages vous plongeront dans une profonde nostalgie... l'OST est tellement exceptionnelle que certains joueurs se sont plains de ne plus pouvoir faire autre chose que d'écouter la musique du jeu... et ont donc parfois laissés temporairement l'exploration ou les combats de coté. C'est dire...




Nier est très imparfait, c'est une certitude. Il ne pouvait en être autrement, vu les faibles moyens a la disposition de Cavia pour réaliser le soft. Comme la presse vidéoludique, ainsi qu'une large part du public n'a d'yeux que pour la technique, Nier était condamné a échouer. Néanmoins, c'est ce caractère imparfait qui lui confèrera un statut de jeu culte, tout comme un Final Fantasy VII, incroyablement profond malgré ses imperfections inhérent au fait qu'il était le premier jeu de la saga en 3D. Nier renouvelle -au moins partiellement- le genre J-RPG. Ses combats sont d'une intensité incroyable. Son scénario est déchirant, et ne laissera aucun joueur indemne. Sa musique est inoubliable... Nier est un jeu qui m'a vraiment marqué et qui ne laissera aucun joueur insensible... si ce n'est les joueurs insensibles par nature, qui n'ont d'yeux que pour l'aspect technique d'un jeu vidéo. Néanmoins, le fait suivant est juste indéniable : celui qui reproche au J-RPG de ne plus rien apporter de nouveau, tout en refusant de jouer à Nier, n'est qu'un sombre crétin ! A bon entendeur... il n'est pas trop tard pour adopter une attitude cohérente.
BigBossFF
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le 25 sept. 2010

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