Jeu spatial conseillé par un ami, No Man' Sky est précédé, de bouche dithyrambique, par sa réputation d'être très vaste et d'offrir d'innombrables mondes à explorer et exploiter en plus de survivre.
Au bout d'un premier système solaire où je n'ai visité que cinq planètes jusqu'à maintenant - entre des atmosphères toxiques, radioactives, glacées ou brûlantes - car l'immixtion dans le jeu n'est que récente me concernant, l'envie de continuer s'étiole après plus d'une vingtaine d'heures d'errements et de recherches.
Le vide interplanétaire est rempli d'une lumière verdâtre, ce qui donne l'impression de traverser une sorte de gelée à la menthe lumineuse. Je préfère le vide et le voyage tous deux plus réalistes en expérience, tels qu'ils sont montrés dans Dangerous Elite qui s'avère plus être dans la hard science qu'enfantine par rapport à ici. Précisons que No Man's Sky se joue à partir de 7 ans.
Avec un stockage de l'exocombinaison vite complet, la voix monocorde de l'intelligence artificielle, signalant incessamment l'indisponibilité d'accumuler davantage de ressources planétaires même pour la soute du vaisseau, devient rapidement déprimante.
En ce qui concerne la faune, j'ai pu remarquer beaucoup de cousinages d'espèces sur les différentes planètes. Les bruitages entre des grognements et des feulements d'animaux sont peu variés autant que leurs morphologies sont peu recherchés pour certains. Une bosse dorsale en plus, des pattes ajoutées ou rallongées : il y a des diversités mais il ne faut pas être dupe !
Les designs des bâtiments, n'en parlons pas. Ils sont presque tous identiques à deux ou trois compartiments près.
Avec le temps, même la recherche des pierres de savoir perd de son intérêt pour dialoguer avec les Korvax, une des plusieurs espèces rencontrées lors de la quête, ici robotiques au regard cyclopéen.
Néanmoins, de bâtir soi-même une propre base est resté un plaisir, comme de construire avec amusement des édifices géologiques avec le pistolet extracteurs restituant aussi de la matière de base. On en oublierait la mission principale qui est de rejoindre le centre de la galaxie.
Il n'est pas sûr pour le moment et malgré des mises à jour du jeu, de continuer davantage l'aventure ...
Mise à jour du 18 septembre 2020
L'atout de ce jeu est qu'il peut être une saloperie addictive et chronophage après deux cent cinquante heures passées dans une même galaxie, toujours la première, à prendre goût à des activités prenantes comme de construire des bases sur des planètes (tel un plaisir de jouer au Lego dans la vie réelle), former et développer sa propre flotte spatiale ou bien encore découvrir les joies de l'agriculture exobiologique.
Au bout de tant de temps, le bémol vient de l'exploration des systèmes solaires. Sur des milliards d'étoiles possibles où se diriger, tous les systèmes visités personnellement ne comportent que des planètes telluriques, quasiment (presque) toutes habitables malgré des atmosphères et des météos aussi dangereuses que différentes qui n'affectent en aucun cas faunes et flores, de même que les mers et océans dans une platitude permanente restent inertes sous les tempêtes, ne gèlent ou ne s'évaporent jamais dans des températures extrêmes.
On a vite fait le tour dans les catégories entre les mondes toxiques, brûlants, gelés ou radioactifs, voire plus rarement modérés ou quasiment sans vie. J'oubliais les bizarroïdes planètes anomalies et les géométries vivantes à leurs surfaces. N'espérez donc pas de croiser l'orbite d'une géante gazeuse dans ce jeu, ça n'existe pas.
Les quêtes à chercher d'autres voyageurs aboutissent mais ne sont guères palpitantes autant que le secret révélé au coeur de la galaxie est décevant.