Il y a des jeux qui vieillissent bien, Painkiller en fait partie. L'ayant déjà fini une fois en normal, je me suis donc attaqué cette fois ci au mode de difficulté le plus élevé : le mode Trauma. C'est-à-dire, bien sûr des ennemis plus forts, plus nombreux aussi peut être, mais qu'en plus, ils ne libèrent pas d'âme ! Oubliez donc le mode où on se transforme en démon après avoir collecté 66 âmes. Aussi, C'est tout un acte qu'on a en moins ! A partir de là, on comprend mieux pourquoi j'ai re-fini ce jeu en seulement 8 heures. Et sinon, qu'est ce que c'est Painkiller ? C'est tout simplement le fps arcade ultime. Depuis sa sortie en 2004, il a généré de nombreux clones (Painkiller overdose, Resurrection, Dreamkiller, Necrovision...), tous crée par d'autres développeurs, et aucun ne lui arrive à la cheville. Son véritable concurrent direct est la série Serious sam. Un fps arcade, ça a peut être l'air simple à faire comme ça, des ennemis débile qui spawn régulièrement, un level design en couloir, des armes à la con, et hop ! Mais il faut croire que non.

Painkiller, c'est du shoot à 100%. On incarne Daniel Garner, qui suite à un accident de voiture, se retrouve au purgatoire. Il rencontre Samael, le venin de Dieu, qui lui propose de buter du démon de l'enfer pour son propre compte parce que ces derniers commencent un peu à déconner. En échange, son âme sera purifiée et Daniel pourra rejoindre sa femme Catherine au Paradis. Ca, c'est durant les quelques séquences cinématiques du jeu. Tout le reste, c'est du pan pan boum boum sans aucune énigme. Tout comme dans Serious sam, on avance dans un niveau relativement linéaire où à chaque arène, une vague d'ennemis apparait. Painkiller commence dans un cimetière. La première arme que l'on récupère au bout de 10 secondes de jeu est une sorte de fusil à pompe avec une cadence de tire assez élevé (1 coup par seconde en fait). Cette arme dispose aussi d'un second tir qui propulse un jet d'azote liquide qui gèle littéralement la victime. Dès que cette arme est récupéré, des squelettes sortent d'un seul coup des tombes, et nous fonce dessus avec des masses à pointes, et une musique d'hard rock se déclenche. Fuck yeah ! Alors, bien sûr, on leur tire dessus, et là notre regard s'émerveille ! Les ennemis sont littéralement propulsés à chaque coup porté. Les ennemis qui étaient derrière sont gênés dans leurs courses par les corps en questions. FUCK YEAH ! Painkiller est l'un des premiers jeux à vraiment utiliser le système physique Havok, et autant dire qu'il s'agit d'une des plus belles vitrines de cette technologie. Chaque objets et ennemis n'ont jamais été aussi jouissif à détruire. Chacun de leurs morceaux sont soumis aux lois de la gravité. Oubliez les gifs d'explosions des autres jeux, Painkiller nous montre ce qu'est de vraies explosions. Et c'est infiniment plus spectaculaire. On a enfin l'impression d'avoir de vraies armes bien puissantes. C'est peut être gadget vu comme ça, mais c'est ce qui fait toute la différence avec Serious sam en terme de fun. Car toute cette physique va influencer aussi le gameplay. Ainsi, on ne peut pas traverser le corps défunt des ennemis, ce qui veut dire que durant une grosse bataille désorganisé, on peut être ralentie par ces corps, et alors être rattrapés par les autres monstres. Aussi, les ennemis nous envoient parfois des projectiles. Là encore, avec de la vrai physique, ça change tout. Pour nos armes aussi. Je pense notamment au stakegun, appelé chez nous le lance pieux. Si à première vue, il s'agit d'une simple arbalète, c'est lorsqu'on clou littéralement au mur un ennemi avec cette arme qu'on comprend sa puissance. Là où ça devient drôle, c'est que cette arme peut être gênée par un projectile quelconque. Par exemple, je me bats contre une armée de zombies qui se battent en me lançant à la gueule des bouts de leurs trippes. Bon, je sors le lance pieu, je tire sur tout le monde, et là stupéfaction, un de mes pieu an en fait empalé un de ces projectiles au lieu du zombie que je visais ! Ainsi, son tir a été dévié et n'a pas tué le zombie en question. Tout ça pour dire que chaque chose dans Painkiller sert à montrer la puissance du moteur Havok. Et pour le coup, c'est loin de servir à rien !

Mais ce n'est pas que ça. Painkiller, c'est aussi à chaque niveau un décor différent, qui va amener un style de level design différent. Ho rien, d'extraordinaire en matière de level design, mais juste de quoi avoir vraiment l'impression que chaque niveau est unique, ce que la série Serious sam n'a jamais su faire. Enfin, à chaque niveau on peut débloquer une carte de tarot, grâce à un objectif secondaire. Par exemple, détruire tout les objets du niveau, trouver au moins 500 unités d'or, finir le niveau sans utiliser d'armes explosives, finir le niveau en utilisant seulement le Painkiller (l'arme qu'on a avant même le fusil à pompe)... En fait, ces objectifs aux succès/achievement/trophées des jeux d'aujourd'hui.

Sauf que dans Painkiller, réaliser ces objectifs servent vraiment à quelques choses. Ces fameuses cartes de tarots donc permettent de bénéficier d'un bonus, temporaire si c'est une carte d'or, ou non si c'est une carte d'argent. Ca peut aller de la carte Replenish qui double le nombre de munitions dans les boites, Blessing qui fait passer votre niveau de vie de départ de 100 à 150, mais aussi Dexterity qui permet aux armes de recharger deux fois plus vite ou Time Bonus qui rajoute 10 secondes d'utilisation aux carte d'or. On peut utiliser seulement deux cartes d'argent à la fois et trois d'or à la fois. Les cartes d'or sont toujours utlisé en même temps et ne peuvent servir qu'une fois durant le niveau. Aussi, chaque carte nécessité un certain nombre d'or ramassé pour pouvoir être placé dans notre jeu, d'où l'intérêt alors de bien récupérer tout l'or possible. Pour ça, une petite astuce existe. En fait, chaque ennemi transporte sur lui des beaux lingots d'or. Il s'agit donc de lui faire les poches avant que son cadavre ne disparaisse. Alors, pour lui faire les poches, il faut utiliser le jet du painkiller (on peut l'utiliser rapidement à tout moment avec la touche Ctrl), et faire valser le corps avec en l'air. Bien sûr, en faisant ça, on a le nez en l'air et on ne fait pas attention à ce qui se passe aux alentours, c'est pourquoi avant de faire les poches de nos ennemis, on doit bien regarder avant que personne d'autre n'arrive ! Si on utilise régulièrement cette technique, l'or n'est plus un problème.

Alors, on peut reprocher au jeu de n'avoir que peu d'armes, mais en fait, elles sont tellement toute originales et disposant d'une attaque secondaire que le besoin d'en avoir encore plus ne se fait finalement pas sentir. Painkiller, c'est le fps arcade burné par excellence, avec une ambiance gothique et métal qui tabasse et des boss monstrueux. Le défouloir ultime sans doute. C'est pour ça que perso, j'attends bien plus Bullestorm, qui sera rassemblement la vrai suite spirituel de Painkiller puisqu'il s'agit cette fois ci de la vrai équipe, que Duke nukem forver, que j'ai arrêté d'attendre depuis un bon moment de toute façon. Sur ce et puisque j'ai la Black edition, je vais m'attaquer à son extension, à savoir...
leo03emu
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le 13 nov. 2010

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