De l'or en barre !

Un jour de pluie à Inaba, a la sortie des cours au lycée de Yasogami, je me rend au Central District,plus précisément le coté nord de ce dernier, avec pour objectifs de réussir cette fois à terminer ce défi et ne plus payé mes 3000 Yen à cette escroc, je m'assied au siège du restaurant chinois Aiya, je commande la spécialité maison des jours de pluie, un bol ''Mega Beef Bowl'', donburi dont la taille aussi gargantuesque que décourageante, je commence à enchaîner les bouchers avant de me rendre compte que je ne peux le finir, suspectant même l'arrivé de viande via un portail dimensionnel, je ne peux m'y résoudre ce n'est pas aujourd'hui que je pourrais le finir. Dommage me dit cette escroc, tout en me tendant sa main pour recevoir ses 3000 Yens. Dommage, je vais devoir attendre encore longtemps car le brouillard approche, plus de temps à perdre, l'heure est au sauvetage et ça croyait moi je le redoutes un peu.

Si cette description plus haut d'une journée à Inaba, petite ville rurale d'un japon pré-Mars 2011, ne fait guère honneur à Persona 4, tant ce dernier se révèle riche en contenue, possibilité et interaction avec son univers mais surtout ses personnages, je me devais de le poser pour continuer à parler de ce foutu Donburi, qui me nargue depuis des mois, comme ce RPG posé à mon armoire depuis des mois et que je n'arrive à finir, car je n'arrive a me détacher de lui.

Car comme le Donbouri, malgré la réceptivité de la vie dans Persona 4, je me dit finalement, est un mal ? absolument pas, car la force du chef d'oeuvre d'Atlus réside dans sa facon de nous pousser a bout mais de toujours nous faire revenir vers lui, comme un défi ou tout simplement un plaisir de la vie quotidienne.

Alors pourquoi finalement c'est si bien Persona 4 ? Au delà de ses personnages, tous attachants, chaqu'un nous emmenons voir une facette caché que l'on a envie de masqué dans une société obnubilé par le sois et oubliant le ''nous'', le jeu n'oublie qu'il reste un J-RPG avec tout ce que cela à de qualité mais aussi de défauts.

Comme une facette de sois que l'on cache, le titre d'Atlus essaie de faire oublier ses donjons, au couloirs monotone et vide, comme les rues d'Inaba un jour de pluie, nous rappelons qu'a certain moments un combat nous attend au détour d'un couloir généré aléatoirement, qu'un Shadow nous attend. Des possibilité s'offre à nous entre le surprendre d'un coup par derrière ou foncé tète baissé, le résultat est le même, un combat au tour par tour.

Des combats qui font la part belle a la stratégie, aux éléments et aux Persona, Shadow dont un humain à un contrôle totale, alors entre Agy bien placé, le shadows me renvoie mon sort de feu, je compris des lors, avec les HP de mon personnages a moities, que seul de la glace pourras le mettre a terre, je demande a mon partenaire de lancé Tarukadja sur mon camarade spécialisé dans les éléments de glace, ce dernier se charge de la tache, dés lors le coup fait mouche et l’ennemie est Weak au sort, nous lançons le All In et le voici terrassé.

Je vais vous avoué quelque chose, je n'aime pas le tour par tour et bizarrement celui de Persona marche a merveille sur moi , je ne sais pourquoi peut être le fait que j'aime me perdre des heures dans la Velvet Room, en essayant de devenir le plus OP possible ou peut être le fait que je me suis attaché et qu'ensemble nous résoudrons les mystères qui entoure Inaba.

Alors quand je réussis a terminer le bol de Donburi, je me dit l'heure est de terminais ce que j'ai commencé, poussé par une musique qui atteint ma maîtrise a terminer ce bol de Donburi, le grand Shoji Meguro a composé ses mélodies, avec des notes de maîtres pour nous pousser a aller de l'avant.

De mon coté je me dit finalement que cette escapade a Inaba valait la peine pour mes 60 euros, comme mes 3000 yen dans le Donburi, je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur Persona 4 et vous dire que les barrières linguistique ne sont que de la fainéantise a l'égard de ce grand, très grand jeu.

Thank Beary Much ATLUS.