Persona 5 par Jérôme Richenauer

Je garde toujours espoir de faire les vieux Persona (j'avais commencé le deux mais n'avait pas eu le temps de le finir), mais une chose est sûre: Je suis super fan des 3 et 4. Donc ouais, Persona 5, j'attendais à peine comme le messie. Et dieu sait que je ne suis pas croyant. Se lancer dans un Persona, c'est se lancer dans minimum 100 heures. Depuis Persona 3, 100 heures de donjons, de pokemon pour adulte, de thèmes moderne (si rares dans un J-RPG... Mais surtout de faire copain copine avec les lycéens, faire des sorties, étudier... Et surtout gérer son calendrier, faire face à la douloureuse vérité de se dire que ouais, j'aurais sans doute pas du faire ça ce fameux jour de juillet, parce que du coup à la fin de partie il va me manquer juste ce qu'il faut pour maximiser mes relations avec ce personnage.
Franchement, je ne me vois aps faire un pavé afin d'expliquer le fonctionnement du jeu, car il est très semblable aux précédents. Et ceux qui ne les ont pas fait... Faites les.
Donc, ce Persona 5, une réussite ? Bon, vous avez vu la note ? Je viens de mettre la touche finale à mon NG+ et d'obtenir le platine après 198 heures de jeux. Autant dire que... Ouais, j'ai kiffé. Oh, aucun jeu n'est parfait, selon les attentes de chacun. Il se permet 1 où 2 facilités scénaristiques. Le début, qui sert de gros tutoriel et qui nous empêche généralement de commencer à gérer son emploi du temps est assez long (mais perso j'apprécie). Et il faut dire ce qu'il en est, certains environnements sont bien sombres, au point de perdre de vue le mur. Mais la vache, j'en ai rien à battre. Le kiffe que je me suis pris !Comme d'habitude, les personnages sont pour la plupart très cools, sympathiques, avec chacun une histoire pas forcément facile à porter, et les antagonistes sont du genre à mettre la rage. Le jeu aborde des thèmes, comme les précédents épisodes, assez durs: Harcèlement sexuel, domination par l'autorité d'adultes, et j'en passe. Plus généralement, c'est l'histoire d'un groupe d'adolescents qui décide de lutter contre la corruption de certains adultes, ayant chacun subit ce dictat d'une manière où d'une autre. Ils vont donc envahir à l'aide de mystérieux pouvoirs (et d'une application, Persona, c'est l'air du temps) leurs "palaces", sorte de représentation de comment ils envisagent le monde, afin d'y voler leurs "désirs" et changer leurs mentalité, ce qui aboutit souvent par une confession et en justice. Groupe qui, comme d'habitude, est mené par le héros impersonnel et silencieux. Hum... Mais pas tant que ça. Autant dans les anciens c'était assez vrai, histoire de pouvoir se l'attribuer et endosser son rôle, autant ici le personnage à déjà un passif (il est transféré suite à une condamnation pour agression), une histoire, il est classe comme pas possible et la possibilité de choisir certaines réponses, même si ça ne change pas fondamentalement le scénario (à part 1-2 choix à des moments clés), aide beaucoup à lui donner une personnalité.
Mais de toute façon, tout est classe dans ce jeu. Les musiques (je défie quiconque d'oublier le thème "life will change"), le menu, les persos, leurs poses... Nous avons un groupe de voleur, et du coup Atlus à rajouter un petit côté infiltration, servant surtout à prendre les ennemis à revers.
Bon, je ne voulais pas faire un pavé... Je vais donc m'arrêter là.
Oui, ce jeu est une putain de bombe. Faites le.