Pokémon Argent
8.2
Pokémon Argent

Jeu de Game Freak, Satoshi Tajiri et Nintendo (1999Game Boy Color)

Pokémon argent a été mon premier jeu pokémon. Du fait de la troisième génération, ce n’est pas celui qui m’a le plus marqué mais j’y ai quand même passé plus de 200 heures. Ceci dit ça fait longtemps que je n’y ai pas joué et c’est la même chose pour son remake. Sur Internet, cette version est moins emblématique que la première et il est difficile de se rappeler de toutes ses spécificités.



Les nouveautés



Désormais les pokémons peuvent tenir des objets. Il y a aussi deux nouveaux types : ténèbres et acier. On a aussi une sorte de téléphone avec nous. Malheureusement il n’est pas du tout pratique et on est souvent dérangé par des dresseurs qui nous appellent pour nous dire d’affligeantes banalités. Toutefois c’est utile pour les ré-affronter. Cette génération voit aussi l’apparition de la nuit. Selon moi c’est loin d’être une bonne idée mais ça ne dérange pas vraiment. On a aussi le droit à de nouvelles pokéballs avec les noigrumes mais elles ne sont pas utilisées et d’ailleurs le concept ne sera plus repris après.



Les pokémons



Les deux générations sont mélangées dans le jeu. On a 100 nouvelles bestioles dans notre aventure. Je ne trouve pas que celles-ci soient emblématiques. Pour moi c’est la pire génération après la 5ème. Hors Starters, on ne compte que 3 familles à 3 stades d’évolution contre 13 dans la première génération (hors Evoli). De plus ce sont les familles de Paharamp et de Cotovol qui sont loin d’avoir le charisme d’Ectoplasma, Mackogneur ou Nidoking. Pour le reste il y a pas mal de pkémons que j’ai quasiment oubliées tellement je les trouve ridicule. Citons : Cerfrousse, Corayon, Qwilfish (oui ce truc existe), Zarbi, Coxyclaque et surtout Cadoizo. Toutefois, certains sont de telles abominations qu’ils suscitent la pitié des gens. Insolourdo en est l’exemple le plus évident. Beaucoup de nouveaux dépendent de pokémons de la première génération (16). Ce n’est pas l’idéal pour s’attacher à l’ensemble. Les bébés pokémons ne servent à rien, on n’a pas envie de les avoir, surtout quand les originaux sont déjà super mignons (Rondoudou, Pikachu). En revanche, les nouvelles évolutions sont de très bonnes idées.


Les starters


Kaiminus, Héricendre, et Germignon remplissent le job (en particulier Héricendre). Je trouve que les stades 2 sont très réussis. Feurisson est mon stade 2 préféré. En revanche les évolutions finales sont mauvaises. Typhlosion passe encore même s’il souffre de la comparaison avec Dracaufeu mais Aligatueur s’efface largement devant Tortank. Maganium est un des plus mauvais starters jamais créés. En stratégie, il a quelques intérêts mais ne fait pas du tout le boulot en tant que leader dans notre aventure. Il peut apprendre Force mais ses faibles attaques et l’absence de stab plus puissant que Tranch’herb (55 de puissance) font qu’il a du mal à faire ce que l’on attend de lui : tuer en un coup ses adversaires. Aligatueur utilise mieux force et même s’il a une faible attaque spéciale, les 95 de puissance de surf le rendent plus crédible. Il peut aussi apprendre Cascade et Siphon (une belle blague cette attaque). Typhosion frappe fort et l’apparition de roue de feu lui confère un stab plus puissant que flammèche en attendant l’apprentissage de Lance-flamme.


Les autres


Pour notre équipe, on capture bien sûr un Roucool comme future utilisateur de Vol. En effet, même si on l’a rapidement (niv 20) Noarfang, a une piètre attaque (50 contre 80 pour Roucarnage et 60 pour Roucoups) alors que ses attaques sont surtout physiques (choc mental ne le rachète pas). On peut éventuellement prendre Fouinette. Fouinar (obtenu niv 15) est mignon et peut apprendre surf et coupe.


Plusieurs pokémons peuvent recevoir des mentions spéciales. Pour commencer, il y a Simulabre et Léviator. Le premier remplit le même rôle que Ronflex dans la première génération. Le second est emblématique du jeu. Léviator Rouge se retrouve en effet dans toutes les équipes et introduit les shinys dans l’univers. Malheureusement Léviator n’est pas très fort dans cette version. Son attaque spéciale n’est que de 60 ce qui n’en fait pas un bon utilisateur de surf. En revanche, il utilise beacoup mieux Force avec sa grande attaque. C’est aussi la génération de Aimure, Scarhino, Donphan, Lanturn, Ecremeuh ou Azumarill. Tyranocif, le pokémon a 600 de base statistique n’a pas à rougir non plus et tient largement la comparaison avec Dracolosse.


Les nouvelles évolutions font plaisir et empêchent certains pokémons sympas de tomber dans l’oubli. Mes préférés sont Leuphorie et Nostenfer mais je sais à quel point les gens adorent Cizayox. Notons aussi l’apparition de deux nouvelles Evolitions plutôt puissantes.


Les légendaires


Enfant, je n’aimais pas du tout Ho-Oh (quel nom de merde) et lui préféré Lugia. Aujourd’hui je trouve que c’est un beau couple. Ce ne sont pas des Dieux et répondent bien à l’appellation de légende. Ils sont aussi très puissants. Les trois chiens forment le trio légendaire le plus réussi de l’histoire de pokémon. Ils ont aussi sans doute la meilleure histoire avec la théorie selon laquelle ils viendraient d’Evolitions. Le fait qu’ils se baladent dans la région a des bons et des mauvais côtés. Ça les rend peut-être trop difficiles à avoir vu qu’on ne peut pas les traquer. Je n’ai jamais eu Celebi dans une de mes équipes. Ce pokémon ne m’intéresse pas, même dans mes équipes sur Showdown je ne le mets pas.


Tous les capturer


C’est la sans doute la version où compléter le pokédex national s’avère le plus difficile. Attraper 251 pokémons , c’est compliqué. Il faut pouvoir faire une tonne d’échanges, y compris avec les générations précédentes. On a toutefois quelques innovations comme la nécessité de tenir certains objets pour pouvoir évoluer lors de l’échange. Il y a aussi l’évolution par le bonheur que je trouve assez pénible comme ce n’est pratiquement pas quantifiable.



La stratégie



Premier constat, le type psy a perdu de sa superbe. Ils ne sont plus que 2 pokémons de ce type en Overused (Noadkoko et Staross). Il n’est plus immunisé au type spectre qui devient super efficace sur lui comme le type ténèbres qui a en plus une immunité contre lui et il n’est pas très efficace contre l’acier. Tyranocif est sans doute un peu responsable de cette déchéance du type psy. Il peut être joué aussi bien offensif que défensif. Son Poursuite stabbé fait des ravages vu que son attaque spéciale est plus que correcte (95). Notons aussi la puissance de Nidoking et de ses attaques mixes. Le tier principal se caractérise par la présence de nombreux pokémons défensifs comme Leuphorie, Airmure, Foretress ou Steelix mais le plus fort pokémon est sans doute Ronflex avec son utilisation de malédiction ou de Cognobidon. Si Raikou utilise Fatal-foudre plutôt que Tonnerre c’est pour pouvoir mettre Ronflex KO si celui-ci se prend les picots.



La région



Elle semble plus étendue que pour Kanto. Aller jusqu’à Irisia ou Ebénelle exige de faire un long voyage. L’agencement met Roselia en pivot ce qui assez pertinent étant donné que c’est une ville importante et prépondérante dans l’histoire avec la tour cendrée au Nord. La présence de Simularbre permet de faire un détour agréable mais quand il n’est plus là, la boucle du Sud perd de son importance. De fait, heureusement que la pension est au Sud de Doublonville. On n’a pas beaucoup d’innovation concernant le paysage. On a l’impression d’être dans une deuxième Kanto et je regrette toujours le faible nombre d’endroits où surfer. Notons toutefois le parc naturel dont l’agencement en poké ball a son charme et qui offre plus d’amusement que le parc safari avec son concours (mais je crois qu’on ne peut le faire qu’une fois par jour ce qui est dommage). Mentionnons aussi le lac Colère qui a son importance dans l’histoire. Après la ligue, les passages dans la montagne sont aussi intéressants. En plus il n’y a pas beaucoup de dresseurs ce qui renforce le sentiment d’isolement. Enfin, je ne trouve pas que l’amélioration des couleurs mettent tant que ça le paysage en valeur par rapport à la première génération.


Les villes


Calquées sur des noms de fleurs, celles-ci ne sont pas marquantes. Il faut quand même se souvenir de la Tour Chetiflor à Mauville ou du puit Ramoloss à côté d’Ecorcia. L’arène d’Oliville abrite une des championnes d’arène les plus myhiques : Jasmine (Steelix), et celle de Doublonville (avec l’Ecremeuh) est réputée pour sa difficulté. Doublonville, d’ailleurs fait figure de Capitale au même titre que Safrania dans la première version. Sa disposition avec l’obligation de passer par des petits chemins pour aller à certains endroits la rendent assez dense ce qui est bienvenue pour une ville de cet acabit. La tour radio sera le théâtre d’une confrontation avec la team Rocket.


La Ligue


Celle-ci est la plus faible de l’histoire, signe que le jeu va assez vite. Comme il s’agit de la même que dans la version précédente, on retrouve des visages connus dont Peter qui a monté en grade. Elle n’est pas plus forte les fois suivantes ce qui est dommage.


Après la Ligue


C’est sans doute le post-game le plus célèbre de l’histoire de la licence. Après la ligue on retourne à Kanto et on peut affronter des champions d’arènes qui sont devenus particulièrement forts en particulier Blue dans l’arène de Jadielle. On pourra aussi s’amuser à re-réveiller Ronflex pour le capturer (je vous ai dit à quel point Ronflex était fort ?). Surtout après les 16 badges, il y a la possibilité de terminer le jeu en allant affronter Red au sommet du mont Argentée. Avec son équipe équilibrée, aux niveaux entre 73 et 81, celui-ci constitue un réel défi (il a un Ronflex !!!). Néanmoins, c’est peut-être ce voyage vers Kanto qui fait que Johto est si oubliable. Argent ne donne pas la motivation de remplir son pokédex et donc on n’a pas trop envie de rester à Johto pour faire la chasse.



L’histoire



C’est la même chose que dans la version précédente. On a une intrigue simple qui n’est pas trop contraignante et laisse pas mal de liberté au joueur. La team Rocket mérite vraiment que l’on se moque d’elle (son plus haut fait est de prendre la tour radio) mais au moins ses projets ne sont pas aussi délirants que dans les versions suivantes. Je n’aimais pas le rival. Celui qui s’est révélé être le fils de Giovanni est un voleur de pokémons pas très fort.

CauchySchwarzy
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le 24 août 2016

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Cauchy Schwarzy

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