Comme d'habitude, ma critique est aussi disponible en illustrée ici : MEDIUM


La sortie d’un nouveau Pokémon marque un évènement à chaque fois, ou presque. L’arrivée de Pokémon sur une nouvelle console, c’est encore plus gros. Mais une version “classique” sur console de salon, c’est une première en plus de vingt ans, et même si la Nintendo Switch profite de son statut d’hybride salon/portable, le dernier épisode scénarisé de la série sur grand écran remonte quand même à 2005 avec Pokémon XD sur GameCube. Entre temps on a également eu droit à Battle Revolution sur Wii, mais soyons honnête, à part voir ses bestioles en 3D, le jeu manquait cruellement d’intérêt. Du coup, treize ans plus tard, on a enfin le droit à un jeu Pokémon sur une machine avec un minimum de puissance, manque de bol pour certains, chez Game Freak on a décidé de surfer sur le succès de Pokémon Go. Résultat des courses, on retourne à Kanto (pour la cinquième fois quand même) et on apporte quelques changements à la formule telle qu’on la connaît aujourd’hui. Cela dit on a l’habitude de la poudre aux yeux avec Game Freak, et un tour du propriétaire semblait plus que nécessaire cette fois. Enfilez vos chaussures de course, donnez un nom absurde à votre rival et sortez votre vieille casquette, on a du travail.
Comme le nom des versions l’indique, vous allez explorer Kanto accompagné d’un Pikachu ou d’un Evoli. L’histoire, on la connaît déjà, et les quelques changements apportés à celle-ci n’étant pas réellement importants, autant les découvrir soi même si le reste du jeu vous attire, autrement ce ne sera pas une grande perte. À noter que c’est un remake de la version Jaune, donc on a le droit aux petites références à l’anime et au trio Jessie/James/Miaouss qui fait plaisir. Maintenant qu’on a mis de côté tout ce qui est un peu trivial, attaquons-nous à ce que propose vraiment le jeu.



Attrapez-les tous



Ce slogan, y’a des chances pour que même ta grand-mère le connaisse. Pour notre retour à Kanto, Game Freak a décidé de le prendre au pied de la lettre, tu vas tous les attraper, on attaque donc le point à aborder le plus important directement, à savoir les Pokémon sauvages. Ça fait vingt-deux ans qu’on a retenu la leçon concernant la capture, on affaiblit le Pokémon avant de le capturer.
Et bah terminé la torture gratuite juste avant l’esclavagisme. Exit les grottes où Nosferapti et Racaillou faisaient tout pour ruiner tes PP avant un combat important. C’est le concept même de Pokémon sauvage qui change dans Pokémon Let’s Go. Pour commencer, les rencontres ne sont plus aléatoires, et tous les Pokémon sont visibles en permanence. Une fois sortis des hautes herbes, ils se baladeront un moment avant de disparaître, histoire de laisser place à une autre créature. La capture elle aussi a changé, plus question d’affaiblir un Pokémon avant de le mitrailler de PokéBall, cette fois on l’amadoue avec une baie framby, et on mitraille direct pendant que vos compagnons restent bien au chaud dans leur Ball attitrée. L’expérience reçue dépendra du spécimen capturé, de sa taille et du nombre de Pokémon de la même espèce capturés en chaîne avant lui. Toute votre équipe recevra de l’expérience, et c’est de cette façon que votre armée personnelle va gonfler. Bien entendu, le système de capture sort tout droit de Pokémon Go, et à défaut de faire glisser votre doigt, vous allez balancer votre JoyCon (ou votre PokéBall Plus, on y reviendra plus tard) dans la direction du Pokémon convoité en espérant avoir le bon timing pour faire une “Excellente” capture. Cette mécanique est clairement au coeur du gameplay, et même si il suffit d’une pression sur le bouton A en mode portable, impossible de se passer des contrôles liés aux mouvements une fois la console placée dans son dock. D’un côté, c’est bien foutu et les mouvements sont plutôt bien reconnus, de l’autre, c’est dommage de forcer le mouvement quand on développe un gameplay qui ne nécessite qu’une seule main. Ça aurait été pas trop mal de penser aux handicaps moteurs ou même à la dyspraxie, en laissant tout simplement la possibilité de jouer entièrement aux boutons même en mode salon. Car oui, impossible de jouer au pad pro, vos options étant réduites au JoyCon ou à la PokéBall Plus.
Même si le changement est assez énorme et qu’il en a déçu beaucoup, on finit par s’y faire, et la capture immédiate ainsi que la possibilité d’éviter les Pokémon dans la nature participe à rendre le rythme du jeu moins lent. Par ailleurs, Kanto devient certainement la région la plus vivante qu’on ait pu arpenter grâce aux Pokémon qui se baladent librement sur les routes et dans les forêts. Chaque Pokémon fait sa vie un petit moment, et en plus d’être assez agréable à l’œil, leurs promenades cassent l’architecture très carrée de la région qui n’a pas subi de changement au niveau de sa construction. Contrairement aux PNJ qui fonctionnent toujours sur des axes à 90 degrés, les Pokémon se baladent comme bon leur semble, et il ne tient qu’à vous de les éviter si vous préférez avancer tout droit.
Si toutefois vous décidez de capturer tout ce qui passe, vous serez amplement récompensés. Déjà, l’expérience reçue monte très rapidement si vous faites des chaînes, et pour les plus acharnés d’entre vous, les chaînes de capture augmentent également les taux d’apparition de Pokémon chromatiques, qui sont désormais visibles dès leur arrivée sur la carte ! Il va quand même falloir être vigilant, car les Pokémon n’hésitent pas à fuire si votre capture prend trop de temps, ce qui casse alors votre combo et vous pénalise avec un bon retour à zéro. Autant dire que si le Pokémon chromatique que vous chassez depuis huit heures se barre, vous risquez de l’avoir mauvaise. Pour pallier ce problème, vous pouvez utiliser des baies, qui remplissent alors le même rôle que dans Pokémon Go. Certaines vont faciliter la capture, tandis que d’autres augmenteront le nombre d’objets et de bonbons reçus une fois le Pokémon dans votre sac. Et vu que le jeu pousse à capturer tout ce qui passe, vous risquez d’en avoir un paquet de la même espèce, choisissez celui que vous préférez, et envoyez le reste chez le Professeur Chen, qui se fera une joie de les étudier et de vous féliciter avec encore plus de bonbons (on va parler de leur utilité tout à l’heure).


Malheureusement, si le système de capture ne vous convient vraiment pas, sachez que ce sera comme ça pendant tout le jeu, les seules exceptions présentes étant les Pokémon légendaires, Ronflex et Electrode, que vous devrez combattre avant de pouvoir capturer. On peut également se poser la question du conflit univers/gameplay posé par cette nouvelle façon de progresser. Difficile de pousser une morale à base de “aime ton Pokémon c’est le secret de la victoire” quand le joueur capture des centaines de bestioles dans l’unique but de les envoyer se faire disséquer chez un professeur dont le doctorat reste à trouver encore aujourd’hui. Néanmoins, cette façon un poil plus ludique de composer son équipe va clairement plaire aux plus jeunes, et à ceux qui ont acheté le jeu après être retombé amoureux de la série avec Pokémon Go. Et soyons honnêtes, c’est la cible principale de ce nouveau jeu. D’ailleurs, le côté nostalgie est poussé à fond, mais seuls les 151 Pokémon originaux ainsi que les formes Alola (plus deux nouveaux venus, Meltan et Melmetal) sont présents dans le jeu. Ce qui fait quand même un bon programme pour ceux qui comptent compléter le PokéDex, mais ça risque de décevoir ceux qui s’attendaient à voir tous leur Pokémon préférés en HD. La quête du PokéDex se retrouve quand même pas mal facilitée grâce au échanges en ligne, mais également grâce à la nouvelle disposition des Pokémon sur la carte qui permet de se composer une équipe assez rapidement et de découvrir des Pokémon qu’on ne s’attendait pas à voir, starters compris ! Si vous avez déjà beaucoup de bestioles sur Pokémon Go, vous pourrez les transférer vers votre jeu, et même participer à un mini jeu sans grand intérêt dans le GO Park, qui a remplacé le parc safari. Les interactions avec votre téléphone se résumeront donc à rameuter vos Pokémon sur votre Switch, ce qui devrait rassurer ceux qui ont passé leur tour auprès du jeu de Niantic. Le seul Pokémon qui pourra vous manquer une fois les échanges nécessaires effectués, c’est Mew, qui souffre d’une bassesse sans nom de la part de Game Freak. En effet, impossible de transférer le chaton rose depuis Pokémon Go, et impossible de le capturer dans le jeu. Le seul moyen d’obtenir le fameux Pokémon caché sous le camion est de se procurer le PokéBall Plus, qui vous coûtera au moins 40€. Ce dernier a beau avoir son utilité, bloquer un Pokémon aussi important derrière un objet payant, c’est moche, très moche. Au final, la capture risque de vous occuper un bon moment, surtout si vous décidez de trouver le Pokémon idéal pour votre équipe du côté des IVs et de la nature, parce que bon, il faut bien qu’ils servent à quelque chose.



L’art de la guerre



Parce que oui, on est toujours dans Pokémon, et votre but ça reste d’être le Maître de la Ligue. Pour ça, vous allez devoir traverser la région pour collecter les 8 badges tout en faisant la leçon à la Team Rocket et à votre rival de temps à autre. Pas besoin d’aller plus loin, vous connaissez certainement déjà la formule. Du côté des combats, on garde plus ou moins ce qui se faisait déjà, tout en retirant deux trois fonctionnalités, pour des raisons qui nous échappent toujours. Déjà, adieu les objets à tenir. Pas de restes, de ceinture force ou de baies, et adieu les talents (ou capacités spéciales pour ceux qui sont de la vieille école). Un choix étrange qui ruine une bonne partie de l’intérêt stratégique de la licence, qui semble être mis de côté pour ce jeu là (le online ne vérifie même pas si l’adversaire triche, pour dire à quel point Game Freak a décidé de rien en avoir à foutre cette fois-ci). Ce choix est encore plus perturbant quand on voit à quel point le jeu facilite la gestion des stats, le menu permettant de vérifier les IVs (stats de base distribuées un peu aléatoirement) de votre Pokémon, ainsi que les bonbons qui remplacent les EVs, permettant ainsi à n’importe quel joueur un peu frileux de faire ce qu’il veut du côté des stats de sa bestiole. Chaque type de bonbon correspond à une stat, et vous pourrez donc goinfrer votre Pikachu de façon à maximiser ses stats. Pour une raison qui m’échappe totalement, la limite est de 200 points par stat, ce qui est monstrueux, et ce qui permet à un Pokémon de niveau 4 d’avoir des stats plus élevées qu’un de niveau 100 qui n’aura pas mangé de bonbons. En progressant normalement, le jeu propose tout de même un petit challenge durant l’aventure principale, et à moins de farmer les captures, vous devriez être au niveau pour vous amuser un peu pendant les combats importants. À noter que tous vos Pokémon gagnent de l’expérience en même temps, comme si le Multi Exp était activé de base (il n’existe tout simplement plus), pas spécialement gênant étant donné que ça évite juste les séances de farm pour rattraper le niveau. Par ailleurs, les arènes ont toutes leur condition à remplir pour rentrer, et même si certaines sont absurdes, elles servent surtout à vous assurer de votre niveau, pas mal pour les débutants. Et si les champions d’arène et les dresseurs qui vous barrent la route ne vous suffisent pas, les coach, des dresseurs qui jouent parfois comme des gros bâtards avec des Pokémon assez puissants apporteront un peu de piquant à votre aventure. Et si cela ne suffisait pas, le post game propose de ré-affronter les champions d’arène et le conseil 4 avec des équipes plus puissantes, idéal pour s’entraîner et se préparer au véritable challenge… Les Experts Pokémon.
L’idée est simple. 153 dresseurs disséminés à Kanto vous attendent pour que vous leur présentiez leur Pokémon préféré bien entraîné pour un combat acharné. Du 1 vs 1 à mort où tous les coups sont permis. À titre d’exemple, l’Expert Pikachu va utiliser Toxik, Mur Lumière puis Abri histoire de bien vous mettre dans la merde dans un combat où l’utilisation d’objet n’est pas possible. Et c’est le cas pour la plupart de ces experts qui ont les capacités idéales pour vous ruiner. Ça donne lieu à des combats plutôt intéressants, et même si faire les 153 risque d’être beaucoup trop chronophage, ça peut valoir le coup de le faire pour vos Pokémon préférés dopés aux bonbons avec 200 de bonus dans toutes leurs stats. On note aussi que les 4 Pokémon légendaires doivent être combattus avant de pouvoir les capturer, et ce en moins de cinq minutes. Si vous n’êtes pas au niveau, ou que Mewtwo décide de spammer Soin, ça peut être compliqué. Enfin, quelques combats supplémentaires font leur apparition, dont certains qui risquent de bien plaire aux fans de la série. Pour ce qui est des combats avec vos amis, ne vous attendez pas à grand chose, le multi-joueur se résume à des combats simples et des échanges, faut pas trop en demander non plus.



Retour à Kanto



Tout ça, c’est bien beau, mais est-ce que ça valait le coup de faire tout ça à Kanto ? Allez, on sait que jouer la carte de la nostalgie c’était facile, mais est-ce que c’est bien fait ? Sur le plan technique, Pokémon a jamais été aussi beau, c’est sûr. Malheureusement, le jeu souffre de la construction très carrée de la région qui n’a pas changée malgré ce qu’on a pu voir dans Soleil et Lune. Tout est droit et lisse, et les textures ont beau sauver les meubles, le jeu souffre d’un manque d’identité flagrant. Cela étant, les zones où se déroulent les combats sont souvent plutôt jolies, et le soin apporté aux arènes est vraiment appréciable, chacune ayant une identité bien poussée et un charme certain. Et, certainement un des plus gros bons points à accorder, le chara design est excellent (en faisant exception du rival) et respecte totalement les artworks de Ken Sugimori, les retranscrivant en 3D de façon somptueuse. J’en fais peut être des caisses là, mais c’est certainement ce qui m’a le plus plu côté visuel. Comme dit précédemment, le côté carré de la région est un poil sauvé par la présence des Pokémon sauvages un peu partout, que ce soit sur terre dans le ciel ou dans l’eau. Cela n’empêche pas les PNJ de toujours se comporter de façon automatique comme si ils étaient sur un échiquier, mais le jeu a su apporter de quoi rendre l’exploration de Kanto un poil agréable malgré tout. On peut être accompagné de n’importe quel Pokémon de son équipe, mais les plus gros serviront également de monture ! Si Mackogneur ou Spectrum vous transporteront à vitesse normale, d’autres comme Persian ou Arcanin remplaceront la bicyclette (totalement absente du jeu) pour aller à toute vitesse partout dans le jeu, tandis que Dracolosse et autres Pokémon volants vous permettront de vous envoler au dessus de tous vos tracas (à condition de pas se prendre les murs invisibles un peu partout, évidemment). On regrette néanmoins l’absence de cycle jour nuit, qui aurait été bien agréable étant donné l’effort apporté aux graphismes, même si niveau mécaniques, c’est plutôt inutile en 1G. La bande-son a elle aussi eu droit à sa refonte, bien évidemment, et même si on aurait bien aimé des thèmes supplémentaires (pour la Team Rocket par exemple) force est d’avouer que les réorchestrations font très souvent mouche.
Forcément, le casino a été remplacé par une salle d’arcade, et histoire de vous éviter la déception à l’avance, impossible de jouer à quoi que ce soit, rendant le lieu totalement inutile une fois le Repaire Rocket terminé. Kanto profite tout de même grandement de son ouverture qui reste encore aujourd’hui assez unique dans la série (même si on nous guide un peu plus cette fois), et se promener accompagné de son Pokémon préféré, avec lequel pas mal d’interactions se font fréquemment, c’est un peu un rêve de gosse. Et si votre Pokémon préféré c’est Pikachu ou Evoli, vous risquez de faire une syncope.
S’occuper de son Pokémon partenaire (celui dispo selon votre version donc) est un véritable plaisir, et si personnaliser le dresseur c’est un poil secondaire, l’apparence de ma souris jaune est plus importante que tout. Au programme, coiffure, vêtements, accessoires… Occupez vous bien de lui, et il vous le rendra en plein combat où il esquivera des attaques pour vous faire plaisir. Les combinaisons possibles pour personnaliser votre meilleur ami sont nombreuses, et valent le coup d’être vues.


Vous pourrez également interagir avec les autres Pokémon qui vous déterreront des objets un peu partout, mais Pikachu et Evoli sont au cœur du jeu, et servent également à apprendre toutes les TS, à savoir les remplaçants des CS dans ce jeu là, pas question de gâcher des attaques pour Coupe et Force. Encore une fois, le jeu semble tout faire pour que la progression dans une région qu’on connaît déjà soit plus agréable que jamais, et on peut au moins lui accorder ça. D’ailleurs, votre aventure sera également ponctuée de petites cinématiques bien mignonnes, mention spéciale faite à la Tour de Lavanville qui est un bien beau moment à vivre.


Le jeu manque quand même cruellement d’ergonomie du côté des menus et du sac qui, malgré des rangements, mélange trois quarts des objets ramassés dans la même poche, pour une raison encore inconnue. On s’y retrouve quand même bien vite, même si on regrette la présence d’un bouton raccourci pour monter et descendre d’un Pokémon, la faute au parti pris de pouvoir jouer avec deux boutons seulement. Autre gros changement qui participe à la progression plus fluide, tous vos Pokémon se trouvent dans votre sac. Plus de PC, ce qui vous permet de modifier votre équipe entre deux combats, mais ce qui vous permet également de partir farmer rapidement, étant donné que vos Pokémon sont inutiles au moment de la capture. Enfin, un mode “deux joueurs” permet à un ami de vous rejoindre en local, mais soyons honnêtes, c’est fainéant, et ça casse totalement le jeu étant donné que ça vous permet de jouer en 2 vs 1 pendant les combats, que le deuxième joueur ne peut pas interagir avec quoi que ce soit en dehors de ceux-ci, et que la difficulté n’est déjà pas bien élevée.



Conclusion



On a l’habitude maintenant avec Game Freak. Ce qui fait plaisir au premier abord c’est surtout de la poudre aux yeux, et même si ça marche plutôt bien, ça ne suffit pas à faire de Let’s Go un très grand jeu. L’absence totale d’intérêt pour la stratégie va en frustrer un paquet (j’ai jamais joué strat mais ils sont nerveux ceux qui jouent la stratégie dans Pokémon) et est toujours incompréhensible étant donné les efforts faits pour rendre celle-ci accessible depuis la 6ème génération. Kanto aurait méritée d’être reconstruite de façon plus poussée qu’avec des simples bâtiments en 3D et une caméra quasi tout le temps au dessus du joueur, et le manque de dynamisme des animations en combat est criminel quand on peut enfin avoir de beaux modèles 3D sur une vraie console. Néanmoins, les interactions avec les Pokémon, les Experts et les Pokémon placés sur la carte plairont certainement aux fans de la première heure qui regrettent la bonne époque où ils pouvaient massacrer ceux-ci par centaines. Maintenant, on croise les doigts pour que les bons ajouts arrivent jusqu’aux prochains jeux de 2019 et leur huitième génération, quitte à avoir une série de jeux Let’s Go qui feront office de remakes entre deux gros jeux. Si la nostalgie vous suffit, vous pouvez quand même y aller les yeux fermés, vous prenez pas vraiment de risque, et si vous avez pas touché à un jeu Pokémon avant, ça peut quand même faire office de porte d’entrée pour un univers qui reste encore aujourd’hui, pas mal cool.


Plus :



  • Accessible aux nouveaux joueurs mais respectueux des nostalgique

  • La bande-son revisitée qui fait plaisir

  • Les Pokémon sauvages qui rendent la région vivante

  • Le post-game sympa pour les amateurs de difficulté

  • Le PokéDex agréable à remplir

  • Les interactions avec Pikachu et Evoli

  • Le chara design


Moins :



  • Le système de capture encore plus aléatoire et frustrant qu’avant

  • L’absence des objets à tenir et des talents

  • Le manque d’ergonomie des menus

  • Le mode deux joueurs fainéant et complètement flingué

  • Mew caché dans un gadget à 40€

  • Les graphismes gâchés par la construction trop carrée du jeu

  • Le online qui se résume au strict minimum

  • Le motion gaming obligatoire

Créée

le 21 nov. 2018

Critique lue 1.8K fois

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Aurablade

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