Faire beaucoup avec peu

Donnez-moi quelques murs blancs, de la lave, des tourelles, une intelligence artificielle et des portails, et hop le temps d'un film je ridiculise la majeure partie de la production vidéoludique triple A!

Voilà ce qu'a du se dire le créateur de Portal. Parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas découvert un jeu nouveau qui ne m'a pas ennuyé, au contraire! (oui je sais BTG, le jeu a 11 ans lol)

Je trouve ça assez fascinant comme tout s'emboîte logiquement dans ce jeu : la manipulation d'un, puis de deux portails, l'utilisation de l'énergie cinétique accumulée, on a le temps d'apprendre et de prendre des réflexes avant de les utiliser.

Et le scénario et la mise en scène... Je n'en peux plus des Far Cry ou des Call of Duty qui font de la surenchère d'actions dans ces ridicules cut-scenes en FPS avec ces mouvements de tête (ou plutôt d'yeux) imposés et ces péripéties tellement prévisibles/risibles...
Là on a littéralement deux personnages et des murs blancs, et on arrive à créer de l'angoisse, de la peur, et de l'empathie pour des putain de cubes! Puisque ce cube que l'on serre contre nous est la chose qui ressemble le plus à un ami... Je vous avoue que j'ai vraiment pas aimé le jeter dans l'incinérateur :(

Glados est un antagoniste assez marquant, rien que pour cette chanson de fin digne d'un psychopathe en puissance, mais chantée avec une voix de petite fille robotisée et sur un air enjoué. Contraste saisissant, qui ne m'a pas laissé de marbre.

Bref, j'en ai souvent entendu parler, je sais pas pourquoi je me suis décidé aussi tard mais je ne regrette pas. D'ailleurs en vrai il me reste apparemment des défis à faire, et le 2.