Hello, and, *again*, welcome to the Aperture Science Computer-Aided Enrichment Center.
Beaucoup a déjà été dit sur Portal 2. Presque tout, en fait. S'il ne me reste plus qu'à prendre parti et désigner les points avec lesquels je suis d'accord, ma critique n'a pas d'intérêt. Dans ce cas, un petit peu d'expérience personnelle :
en bref, Portal 2 est sorti pendant les vacances scolaires, l'année dernière. Pendant toutes les périodes scolaires, je suis constamment en train de courir après le temps et de me dire que vivement les vacances, histoire que je puisse faire tout ce que je n'ai pas le temps de faire. Et, comme par magie, dès les vacances arrivées, je perds toute efficacité. Est-ce le fait que j'ai de toute façon du travail pendant les vacances, me ramenant au même problème, le désœuvrement vis-à-vis du travail, ou quelque chose d'autre ? Pas d'importance ici, l'essentiel est que je ne fous au final pas grand chose, pendant mes vacances. Même des choses que j'ai envie de faire. Aussi, pour moi, cela signifie quelque chose, que Portal 2 m'ait autant gardé scotché à mon siège.
Je ne suis pourtant pas ce que l'on pourrait appeler un accro des jeux vidéo - j'y jouait beaucoup au collège, mais quand Portal 2 est sorti, cela faisait des années que je n'avais pas joué à grand chose d'autre que Trackmania ou Half-Life, et encore, pas souvent. Enfin bref. Voilà pour vous situer à quel point j'ai adoré le jeu.
C'est une expérience courte - très courte (campagne solo finie en deux jours/10 à 12 heures) -, mais dans mon cas, jouissive. Je fais partie de ceux qui ont trouvé les décors, les dialogues, l'histoire fabuleux. Et je suis d'accord, en tant que jeu vidéo pur, il y a quelques défauts par rapport au 1 (le rythme, notamment). Mais ce qu'il y a justement de particulier avec Portal 2, qui était amorcé dans Portal, et qui est présent, dans une certaine mesure, dans tous les jeux de Valve, c'est que l'expérience va au-delà d'une simple expérience de jeu. Et là, je comprends ceux qui n'ont pas envie de se prendre la tête avec des dialogues truculents, et qui veulent juste des puzzles oufs.
Mais personnellement, le petit manque vis-à-vis du rythme est comblé par cette expérience inouïe d'immersion dans l'histoire et les décors d'Aperture Science. Tout m'a captivé, des spectaculaires séquences scénarisées (ce serait spoiler que de les mentionner vraiment) aux vertigineux tréfonds du complexe virtuellement infini.
Pour le casual gamer que je suis, rien ne pouvait me combler autant.
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