The 95/100 is a lie

Portal 2 était très attendu dans une certaine mesure, puisque suite du très hypé Portal qui a raflé toutes les critiques et a connu un succès surprise.

Pour ce deuxième épisode, Valve voulait faire un vrai jeu, un grand jeu, un beau jeu.

Pour ce qui est du dernier adjectif, on peut dire que le studio du gros Gabe ne s'est pas trop mal raté, le moteur source mis à jour donne toujours un rendu, certes, un peu light, mais convainquant. Les mirettes apprécient.

Ce qui faisait de Portal une réussite, c'était ce petit condensé de gameplay intelligent, doublé d'un humour "geek" et d'une impitoyable GLaDOS, personnage clé de cette aventure.

Ici, on retrouvera bien sur notre héroïne et notre sadique préférée, en plus d'un personnage plutôt nerveux : Wheatley.

Ce nouveau personnage apporte la touche "humour" de l'aventure et mène la barge sur le bon courant.

Malheureusement, si Portal 2 explore un peu plus ce qu'avait commencé son ainé, voilà le problème : On perd l'identité qui fait la gloire du premier soft.

Les blagues de Wheatley sont loin d'être geeks, elles sont très amusantes, mais un peu tourné sur l'humour basique gad elmaleh. Sans compter que la plupart de l'histoire tourne autour de lui, et que finalement il nous dirige un peu trop facilement vers la fin de l'aventure.

On se rend compte du degrés d'importance de ce nouveau gus, lorsque vers la moitié du jeu on se retrouve sans lui pendant 1h ou 2. Et bien on s'ennuie. Les énigmes ne sont pas plus dures et plus personne ne parle, l'univers ne prend pas.

Néanmoins, Portal 2 reste un jeu d'excellent carrure, tant son scénario aussi bizarre que magique sait nous transporter du début à la fin (avec cependant un passage à vide comme énoncé ci-dessus), peut être un poil trop revenu sur le domaine du large public pour remporter la palme cette année.

Dommage, le scénario et l'ambiance était là, il ne manquait plus qu'un peu de challenge pour faire de ce Portal un bijou de printemps.