Prey
7.4
Prey

Jeu de Arkane Studios et Bethesda Softworks (2017PlayStation 4)

Parmi les grosses sorties de l’année, Prey se posait en possible GOTY. Malheureusement, une fois le jeu en main, il faut se rendre à l’évidence, ce n’est pas tout à fait aussi bon que ça le devrait…


A la base, Prey était un jeu sorti sur Xbox 360. Un trés bon FPS qui se déroulait dans un vaisseau alien aprés que notre personnage (indien dans une réserve) ait été enlevé par ceux-ci. Son design trés organique faisait son originalité ainsi que l’usage d’un plan astral. Une suite fut annoncé tardivement et devait être un FPS en Open-World avec une part de Parkour. Disparu des écrans, c’est Arkane que Prey réapparaît pour un jeu qui n’a plus grand chose à voir avec le jeu original donc…


Arkane reprend donc le principe vu dans Dishonored. En gros, un aspect FPS, mais aussi un gros aspect RPG avec du loot, du CRAFT et des améliorations diverses et varié. On démarre ainsi par une courte introduction, un événement déclencheur, et le jeu démarre enfin. On est dans une station spatiale aux commande de Morgan Yu (homme ou femme, vous choisissez), et une espéce extraterrestres envahi cette immense station. A partir de là, on va découvrir tout ce qui s’est passé et progresser dans la station en suivant un objectif principal : récupérer la clé d’armement de notre frére Alex pour ensuite détruire la station et éviter une prolifération sur Terre.


Le jeu comporte de nombreuses missions annexes permettant de récupérer de quoi améliorer par la même occasion de quoi améliorer ses armes, ses possibilités ou encore ses capacités. On débloquera aussi au fur et à mesure des capacités extraterrestres. les armes sont peu nombreuses mais assez diverses et on pourra aussi apprécier les séquences en gravité zero, tout comme celles à l’extérieur de la station.


Pas bien beau (sans être laid pour autant), le titre souffre en autre d’e longs chargements et d’une instabilité entrainant quelques freezes ou crashs du jeu. Sans oublier que la cinématique de fin rame sévére et que les bugs graphiques sont nombreux. A partir de ce moment, difficile de parler de « quasi-perfection » comme j’ai pu le voir à droite ou à gauche. Heureusement, les 20 heures de jeu en ligne droite (il faut bien compter le double en trainant un peu) et l’ambiance du jeu, en plus d’un gampelay tout a fait correct et complet, en font un bon jeu malgré tout, mais pas la tuerie annoncé… A moins que vous ne souhaitiez en plus refaire le jeu pour tenter différents choix mais j’en doute…

DavidRumeaux
7
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le 21 mai 2017

Critique lue 224 fois

David Rumeaux

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