Longtemps attendu, longtemps espéré, longtemps repoussé mais la hype n'est jamais retombée. La suite de Red Dead est LA sortie sur cette fin de génération de consoles et a eu le temps d'attiser tous les fantasmes. Alors chef d’œuvre ?
Visuellement, oui oui oui et re oui derrière. La claque est immense, dès les premières secondes de jeu l'immersion est au rendez-vous et la beauté des paysages à couper le souffle. Soutenu par un open world et une bande sonore plus pointus que jamais, Rockstar frappe un énorme coup et réussi largement son pari premier.
Jeu contemplatif à souhait, RDR2 se savoure, est lent et mérite d'être poncé en large en long et en travers. Les amateurs d'action peuvent passer leur chemin, ici on regarde un jeu plus qu'on y joue.
Et heureusement d'ailleurs, puisque le gameplay est le point noir identifié. Lourdaud, pas toujours intuitif (une plaie de choisir son arme ou pour prendre un objet), doté d'une IA très faible, ce n'est pas de ce côté-ci que l'on trouvera son bonheur. Pour ne rien arranger, les missions de fight s'avèrent répétitives et il n'y a que lorsque la cinématique s'en mêle que l'on ne prête plus attention aux défauts, happés que nous sommes par l'action.
Scénaristiquement, il faut attendre la fin du chapitre 2 jusqu'au 5 pour atteindre des sommets où l'on se croit parfois plus dans une série ou un Tarantino que dans un jeu. La seconde partie, notamment les prologues perdent clairement en intensité et la fin de l'histoire principale ressemble plus aux Sims qu'à ce que l'on peut s'attendre d'un final pour un Red Dead.
Finalement, ce sont tous les à côté qui font le sel de ce second volet/prequel et nul doute que le mode Online vaudra son pesant de cacahuètes. Si l'on se fie seulement à l'histoire principale, RDR2 n'est qu'un très bon jeu comme un autre. Jouissif tout de même.