Resident Evil par Sephrius

Resident Evil... Aaaaah, qu'est-ce que tu m'auras fait flipper des années auparavant. Beaucoup plus que le second opus, avec lequel j'ai découvert la saga. Mais toi, avec tes munitions ultra limité, ton inventaire petit, ton manoir immense et flippant, tes Hunters dévastateurs, ton Tyran méchamment dangereux... Ouep, t'étais le plus flippant dans mon enfance.

Et voilà maintenant que je me remets à la saga RE, pour me préparer à l'arriver du septième opus. Une grosse rétrospective pour ainsi dire, en espérant avoir le temps de tous les faire avant Janvier 2017. Mais nous verrons ! Pour le moment, revenons en Juillet 1998, dans la forêt de Raccoon City, ou l'Equipe Alpha des S.T.A.R.S. tente de retrouver l'Equipe Bravo, disparu depuis quelques heures dans la région. Lorsque Joseph meurt, attaqué par un animal, et que Brad les abandonnent à leur sort, Albert Wesker, Chris Redfield, Barry Burton et Jill Valentine n'ont pas d'autres choix que de s'enfermer dans un manoir mystérieux, et de découvrir un complot d'une ampleur mondial...

Bien que la scène d'intro soit risible, et que le scénario ne soit pas élaboré, on peut déjà dire que les bases étaient posées dans ce premier épisode. Trahison, corporation machiavélique, virus transformant la populace en zombie et autre monstre dégueulasse... Nos héros vont avoir du mal à se défendre dans ce milieu hostile. Pour cela, on aura le choix de contrôler Jill ou Chris, ce dernier faisant office de mode difficile, commençant avec un simple couteau et deux places en moins dans l'inventaire, ce qui est considérable dans ce jeu.

L'aventure sera la même pour les deux, à quelques exceptions. Si l'on joue Jill, en arrivant au manoir, Chris aura disparu et l'on devra partir à sa recherche. Avec Chris, c'est Barry qui disparaît à l'entrée du manoir. De plus, quelques petites différences scénaristiques viennent se poser, puisque Chris rencontrera Rebecca Chambers, membre de l'Equipe Bravo, alors que Jill ne la rencontrera pas. Aussi, elle est en possession d'un passe-partout, ce qui sera très utile pour débloquer certaines portes ou tiroirs, contrairement à Chris qui galèrera.

Au delà de ces quelques différences, le cheminement reste le même et l'on devra progresser en trouvant des clés, résolvant des énigmes simples, esquivant les monstres ou en les tuant, et trouver un moyen de s'échapper de ce lieu. Resident Evil est un jeu à l'ancienne, avec ses plans fixes (encore pas trop dégueulasse), sa maniabilité lente, lourde et rigide (qui peut déplaire et qui vieillit mine de rien). Ce premier épisode était en plus encore plus lourd que ceux d'après, forcément, et quelques problèmes viennent s'ajouter à cette maniabilité d'un autre temps, mais dont je n'ai pas forcément été très touché.

Au niveau de la durée de vie, je l'ai terminé en 8h19, et j'ai eu la pire fin possible (une première !) puisque je n'ai pas sauvé Barry, le manoir n'a pas explosé et je n'ai pas affronté le Tyran une deuxième fois, sur l'héliport. Et le pire, c'est que je ne pensais pas que cette fin était possible, je ne comprends d'ailleurs même pas comment j'ai réussi à l'obtenir xD. Mais passons, le jeu n'est pas trop long, et puisqu'il y a deux aventures, on peut rajouter encore 8h à celle de Chris. Sans compter la rejouabilité pour avoir la bonne fin !

Resident Evil est un jeu qui commence à sérieusement vieillir, et même si je fais abstraction des défauts du jeu, il n'empêche que je comprends les gens qui ne peuvent pas y retourner. Cependant, il reste agréable à parcourir, l'ambiance est toujours aussi folle, je suis archi fan des plans caméras du jeu, et l'architecture du manoir est chouette. Un classique, évidemment.