Resident Evil 3
6.8
Resident Evil 3

Jeu de Capcom et M-Two (2020PC)

Après un deuxième opus de la licence qui avait exhorté les foules, la suite des évènements de Racoon city se devait de changer de ton comme son prédécesseur portant le même nom l'avait fait en 99. L'action est au devant mais pas de manière décérébrée comme les derniers volets de la licence phare de Capcom les j'ai-nommés RE 5 et 6. La mécanique de l'esquive incorporée au gameplay apporte de la fraîcheur et du dynamisme permettant une marge de progression quand à sa maîtrise, il n'est désormais plus possible de viser en courant ou même en marchant renforçant la tension dans les moments critiques. Les phases de gameplay contre les boss sont également plus inspirés que dans le remake du 2e épisode (qui n'étaient que des sacs de frappe disons-le). L'accent à également était mis sur la narration avec plus de cinématiques et une histoire plus prenante selon moi que celles de Léon et Claire (pas de phase en dessous lors de la partie : je pense évidemment à Ada et Sherry sur le précédent épisode) même si les connections entre les deux intrigues (celle de RE2 et RE3 du coup) sont jouissives à découvrir, c'est pourquoi les deux jeux sont à lier et à ne pas séparer.


L'histoire diffère beaucoup du jeu originel : ne vous attendez pas à un remake aussi fidèle que fût RE2 Remake. Les fans risquent d'être déçu, considérez ceci comme une autre expérience.


Chacun de ces deux jeux explore différentes facettes et mécaniques propres à l’esprit Resident Evil version moderne/remake (en comptant le 7, le 2 et ce RE3), le 2 était axé sur l'exploration avec un monde fermé laissant plus de choix au joueur avec un côté puzzle et énigmes pour pimenter le tout, et la suite direct du remake de l'an passé se concentre essentiellement sur l'action comme cité plus haut. En effet RE3 est plus linéaire dans son game design ce qui le démarque de RE2 qui avait dépoussiéré et marqué le genre l'année dernière.


A noter que selon la critique, le jeu nous laissant vivre les péripéties de Jill Valentine et Carlos Oliveira à souffert de sa durée de vie jugée trop courte.
Hors personnellement j'ai trouvé que le défi proposé en mode de jeu Hardcore était un beau challenge que j'ai finis en environ 7h en prenant mon temps afin d'explorer les tréfonds de Racoon city donc comptez entre 5 et 9h de jeu selon que vous êtes adeptes ou non des jeux de la série. Le jeu reste synthétique et ne nous répète pas ce qu'il nous a déjà dit, suivez mon regard... Pas d'arbre de talent, de quête secondaire bidon ni de dlc pour nous faire rester quelques heures de plus. Il n'y a que le propos : s'échapper de Racoon city rien de plus, ça ne reste que mon avis une fois de plus mais ça me suffit, j'ai terminé ma première partie en trois sessions. De plus, un mode de jeu supplémentaire est présent à la fin de votre première partie si vous la terminez dans le mode de difficulté maximale et offre une run bis avec des objets qui changent d'emplacements et une difficulté accrue bien entendu. On est pas au niveau de rejouabilité du 2e Resident Evil avec ses deux scénarios bis qui proposent donc une histoire légèrement différente dans les événements que nous jouons (le gameplay change), une vrai fin, et de nouvelles armes pour varier les sensations de jeu... Mais on peut lui reconnaître au moins ça.
Donc légère déception sur ce point là hormis le fait est que l'unique partie jouable (pas vraiment de variante donc) reste une excellent proposition, généreuse tout de même dans son dynamisme et que je recommande à expérimenter.
J'ai également adoré les différentes énigmes que RE2 parsemait dans ce monde fermé où l'exploration était de mise, malheureusement non présentes ici. Je suis donc aussi resté sur ma fin niveau exploration et l'on peut aussi pointer du doigt les downgrade technique par rapport au 2 notamment sur la physique et le démembrement des zombies qui est, à l'image de beaucoup de points comparé à ce deuxième épisode (gameplay surtout), un step back globale : en effet ce côté technique bridé devait mettre à l’honneur plus de zombies présents à l'écran mais ça a été très timide sur ce point précis. -1 sur ma note par rapport au titre de l'année dernière du coup, cela reste malgré tout un très bon jeu mais qui aurait pu surpasser son prédécesseur de 2019.
Très bonne suite aux aventures de Leon S. Kennedy et Claire Redfield, bon boulot de l'équipe derrière le projet, le jeu est magnifique visuellement et le sound design est reste bon mais là non plus pas meilleur que sur le titre de l'année dernière (la BO est excellente avec de bonnes musiques mémorables cependant) bref je me suis éclaté mais je reste sur ma faim et mes rêves les plus fou ne se sont pas réalisés.


Faites-vous votre avis je recommande tout de même !


PS: si certains sont motivés par d'autre remake, je pense à Code Veronica, venez m'en parler dans la section commentaire, personnellement je le suis ! Je tiens à vous dire également que je ne suis pas un fan hardcore de la licence je n'ai joué qu'aux titres récents à partir du 7 (et le 5 mais quelle bouse !).


Je vous tiendrai au courant de la rejouabilité que propose le titre de Capcom.

BenjaminTherre
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Top 10 Jeux vidéo

Créée

le 7 avr. 2020

Critique lue 190 fois

1 commentaire

Benjamin Therre

Écrit par

Critique lue 190 fois

1

D'autres avis sur Resident Evil 3

Resident Evil 3
Aelphasy
7

Le petit bonhomme en mousseeee

Derrière ce titre énigmatique se cache la lecture d'un livre autobiographique et édifiant d'un homme qui n'a pas démérité : Patrick Sebastien's dark legacy of an untold story évoque avec force la...

le 7 avr. 2020

16 j'aime

9

Resident Evil 3
Addryu
9

Une relecture géniale et aboutie de RE3 99 !

RE3 remake, un système de jeu respecté D’abord, il faut être clair sur une chose : Oui, RE3 remake est très court et je ne saurais que trop vous conseiller de le faire en hardcore dès le début...

le 13 avr. 2020

13 j'aime

1

Resident Evil 3
_Akiletour_
8

Un peu plus près des étoiles

En cette période très particulière et anxiogène de pandémie mondiale touchant plus d'un million d'êtres humains à travers le globe, il y a quelque chose d'assez cocasse à voir débarquer sur nos...

le 5 avr. 2020

13 j'aime

2

Du même critique

Modern Love
BenjaminTherre
8

Ziggy Stardust au sommet

La discographie de Bowie est des plus originales, "au summum de la sophistication" (Nile Rodgers), il a su s'adapter à toutes les époques en y apportant sa pâte : exemple concret avec la piste...

le 5 avr. 2019

4 j'aime

1

L'Hirondelle d'or
BenjaminTherre
7

Le bambou sacré

Ce film renouvelle le "WU XIA PIAN" de par son esthétique léchée aussi bien dans ses différents plans (originaux avec des prises de vues osées, jeu de lumière somptueux, décors et paysages...

le 5 juin 2019

3 j'aime