Les 3 premiers Resident Evil ont apporté l'excellence au genre du Survival Horror. Avec un gameplay difficile, des plans cinématographiques, des scénarios grandioses de catastrophe sanitaire sur fond de complot, les RE allient le plaisir de jeu à un parfait mélange de gore, d'épouvante et d'action.
Code Veronica est comme une cerise cachée sur le sommet d'un gâteau organique à 3 étages sanguinolents que serait la trilogie des Resident Evil avant que ça ne deviennent des jeux d'action.

C'est un jeu très difficile à trouver et devenu difficile d'accès : Graphisme de play 1 sur play 2, sorti d'abord sur Dreamcast, la célèbre console éphémère. Le jeu est moins riche en décor que ces 3 prédécesseurs. Le bestiaire et les armes sont classiques pour la franchise. Le gameplay est identique. Le délire habituel "trouver le saphir bleu pour ouvrir la boite à musique rouge et actionner le passage secret émeraude pour récupérer la clef libellule" est plus présent que jamais.

Pourtant, progresser dans ces manoirs glauques et ces labos ravagés est toujours un plaisir. La naïveté relative des héros du jeu, ou l'aspect caricatural des différents "méchants", tranche avec la froideur et l'horreur des situations. Jamais le délire génétique n'avait été aussi poussé. J'ai adoré découvrir la lignée aristocrate détentrice de la célèbre entreprise Umbrella et leurs desseins démeusurés. L'excellence du jeu tient à son scénario et ces folies génétiques de monstres qui évoluent quand ont les bute, d'expériences qui ont mal tournées, de personnage mystérieux qui se baladent au milieu d'horreurs pour atteindre leurs objectifs plus "élevés" que la survie.

Le jeu est bien dosé, les boss sont difficiles, certains passages nécessiteront une soluce, la montée en puissance de l'action et du scénario se font de concert, la réalisation est excelllente (lors d'une scène, on marche sur un plancher de glace et la silhouette d'une araignée géante nous suit sous la glace), les décors brumeux et froids des sous sols d'une base secrète en Antarctique raviront les fans du genre, pour peu qu'ils dépassent le graphisme assez vieux mais tellement authentique.

Bref, un monument qui devrait davantage inspirer les jeux de nouvelle génération.
Warakan
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le 20 oct. 2014

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