Même si j'ai joué au jeu sur 360 dans cette version HD, cette critique portera sur le jeu original tel qu'il est sorti en 2002 sur le Cube.
Une énorme claque!
Alors même que je n'avais pas fini l'original sur PS1, j'ai décidé de m'attaquer à son remake: plus long, plus beau, plus tout, apparemment. Je n'ai pas été déçu!
Resident Evil Rebirth est certainement la plus grosse claque que j'ai reçu d'un jeu vidéo à ce jour.
L'ambiance est tout simplement incroyablement réaliste et prenante. Le moteur du jeu fait des merveilles avec ces décors (précalculés certes) de toute beauté. Les jeux d'ombres et de lumière sont à tomber, tout comme le design des différents décors (mention spéciale au laboratoire, extrêmement bien remanié). Je pourrais juste chipoter sur le rendu facial des personnages, un peu trop plastique à mon goût.
Le gameplay a certes vieilli mais il reste parfait pour le level design et la vue "caméra" (les légers mouvements de caméra de cette version HD si l'on choisit la vue large ne trahissent pas cette sensation d'être épié).
Si le jeu reste un peu court une fois qu'on sait comment le sécher (aux alentours de deux heures pour ma part), il reste assez difficile d'accès, et franchement pas accueillant au début tant il laisse le joueur se débrouiller par lui-même, renforçant avec brio le sentiment de solitude du personnage.
RE Rebirth sait jouer sur un nombre incalculable de peurs: serpent, araignées, expérimentations biologiques, noirceur, inconnu...J'ai adoré sursauter, trembler en compagnie de Jill & Chris. L'aspect dramatique de l'histoire de Lisa Trevor reste tout de même l'élément le plus malsain et marquant de cette épopée cauchemardesque.
Comme la cerise sur le gâteau rempli de moisissures laissé dans la cuisine du rez-de-chaussée du manoir.