Rime est un petit jeu poétique par Tequilla Works qui ne laisse pas indifférent quand à sa fin bien taillée pour nous arracher un ou deux cœurs, son histoire poétique assez lisible et ma foi plutôt bien construite, ne nous noyant pas sous les références de références, et proposent même des explications pour ceux qui ont bien voulu perdre un peu leur temps sur l'ilot paradisiaque (ce n'est pas mon cas, j'ai honteusement été voir ce que j'avais loupé sur Youtube).
Alors de là à le comparer au travail de Fumito Ueda on va quand même ptet se calmer un p'ti peu, non pas que le jeu souffre de la comparaison mais plutôt parce qu'il n'y a pas grand chose à comparer. Ce n'est ni la même ambiance, ni la même atmosphère, ni le même propos, ni la même façon de le présenter d'ailleurs.
En fait, à part que ce soit un jeu indé poétique avec un gamin qui escalade des trucs, le parallèle s'arrête ici.
Ceci dit, la magie prend quand même, et on se laisse agréablement bercé par ce jeu d'un reposant incroyable, nous vidant un peu la tête pour la remplir de tableaux artistiques et surtout SURTOUT d'une OST incroyable pendant au moins 4 bonnes heures.
Là ou Rime plie le genou c'est sur la qualité de ses énigmes et de son gameplay : Rien de nouveau, et pas grand chose à faire, Rime se contente de pousser des trucs au bon endroit pour compléter les quelques casse-têtes hyper facile de l'aventure, et dont la difficulté résultera surtout de trouver son chemin à travers le dédale labyrinthique de l'ile.
Mais bon, ce n'est pas très grave : On est posé, on est détendu, on a de la belle musique, des beaux tableaux, un peu d'émotions ici et là, et on en demande pas beaucoup plus. C'est ça un bon pti jeu indé, ni plus ni moins.