La sortie du troisième épisode en cette fin d’année m’a étrangement donné envie de reprendre la route aux côtés de la nouvelle Lara Croft, que j’avais complètement laissé de côté (voire carrément ignoré…) depuis le reboot de 2013 qui, selon-moi, se suffit amplement à lui-même.


En manque d’épopée haletante et spectaculaire à la Uncharted, je n’ai pas résisté à l’appel de l’aventure et des grands espaces que pouvait me proposer Rise of the Tomb Raider. Car, même si ses développeurs n’ont pas le savoir-faire de ceux de Naughty Dog, mes très bons souvenirs de l’épisode précédent à la recherche des Yamataï me permettent d’estimer que la version actuelle de la jeune pilleuse de tombeau représente une alternative tout à fait convaincante à Nathan Drake.


Pour le coup, malgré les magnifiques montagnes enneigées de la Sibérie, je n’ai pas été dépaysé et ai vite retrouvé mes marques lors des premiers instants de l’aventure sur les traces du prophète byzantin. Le jeu s’appuie sur les mêmes mécaniques d’exploration, d’escalades, de combats et d’énigmes. La svelte Lara retrouve les mêmes capacités obtenues au cours de sa précédente aventure (les deux piolets, l’arc, les pétoires…) et celles-ci s’enrichissent toujours au cours de la progression.


Alors oui, le jeu reste globalement le même que le précédent. Il y a toujours un artefact plein de mystères et de promesses à rechercher, une faction adverse à dézinguer et un contexte exotique qui enrobe le tout. Mais c’est justement ce que je suis venu y chercher, à savoir une nouvelle aventure avec un personnage au gameplay connu pour partir à l’exploration de contrées lointaines aux environnements grandioses. Et je n’ai pas été déçu ! Les environnements proposés sont très réussis, avec des impressions de profondeur et des différences d’échelles saisissantes, et le jeu propose des situations et objectifs variés.


Cela dit mon désir d’une aventure effrénée en ligne droite c’est assez rapidement estompé face aux quelques zones ouvertes présentes, où quêtes annexes à l’intérêt discutable et trésors merdiques à ne plus savoir qu’en faire sont évidemment au rendez-vous… Mais ça ne m’a pas gâché le plaisir pour autant, j’ai su apprécier ces moments au rythme différent en profitant de la découverte des tombeaux cachés et de leurs énigmes à résoudre.


C’est donc porté par le plaisir de l’exploration et par une histoire correcte que je suis arrivé au terme de l’aventure, au final bien garnie, mais qui a parfois traîné en longueur. Par ailleurs, le jeu tombe vite dans le piège du remplissage à outrance. Entre l’équipement du personnage, les compétences à débloquer, les tenues vestimentaires, la recherche de fresques, des messages et des reliques, je me suis retrouvé parfois à passer plus de temps sur la personnalisation et à scruter le sol au lieu de profiter de l’aventure et des décors somptueux.


En tout cas, le voyage a été très agréable !

Vakarius
7
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le 4 nov. 2018

Critique lue 140 fois

Vakarius

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