Sekiro : un jeune Loup qui termine le jeu

Ça y est !! Mon premier FromSoftware que je réussi à finir !! En espérant que ce ne soit pas le dernier. Je ne parle pas des anciens jeux. C'est un échec, je n'essaierai plus de les finir. Ce sont les futurs œuvres de FromSoftware qui m'intéressent.

J'ai fini le jeu intégralement (objets, quêtes secondaires et toutes les fins). Comme quoi, ce n'était pas le manque de skills qui m'empêchait de terminer les Soulsborne (terme regroupant Demon's Souls, les 3 Dark Souls et Bloodborne).
Le problème reste le gameplay.

Du côté des Soulsborne on a un gameplay lent, un personnage lourd et une mécanique mise en place pour handicaper un maximum le joueur. Le jeu ne récompense pas les efforts fournis par le joueur pour progresser. Non, il vaut mieux trouver un moyen de "tricher" pour battre le boss plus facilement.
Gameplay à base d'esquives, à faire des petits tours autour de l'ennemi et trouver la faille.
Alors, j'ai essayé Demon's Souls, Dark Souls et Bloddborne. Pour les trois, je n'ai pas dépassé le premier mini-boss. J'ai détesté.

Du côté de Sekiro, on a un gameplay beaucoup plus fluide, un personnage rapide, une nouvelle verticalité avec l'utilisation du grappin et une mécanique mise en place pour appréhender le gameplay. Car oui, à l'inverse des anciens jeux, Sekiro récompense le joueur qui fait l'effort d'appréhender le gameplay pour, au final, se l'approprier totalement.
Au départ, j'ai galéré contre le premier mini-boss. Le gameplay est compliqué à prendre en main car c'est un gameplay rapide basé sur la lecture des attaques, les contres, les esquives, les contre-attaques et les enchaînement. Alors oui, au début, ça va trop vite.
Puis, les heures de jeux défilant, on commence à apercevoir les ficelles du gameplay et progresser.
On bat le premier mini-boss, les premiers mobs compliqués, le premier gros boss. Et là, on est pris dans la spirale de la jouissance. Impossible d'abandonner même si un boss nous fait suer des gouttes. D'ailleurs, les boss qui m'ont donné le plus de fils à retordre sont les boss "Soulsbornesque" (Singe gardien et Démon de la haine). Comme quoi, cela confirme mon ressenti.

Arrivé aux trois quarts du jeux, on se rend compte que les premiers mini-boss, sur lesquels on a passé plusieurs dizaines de minutes et plusieurs essais, sont devenus des mobs qu'on enchaîne facilement, même à plusieurs. Ce sentiment de progression est juste incroyable.

Puis vient l'heure du boss final, l'apothéose. Et quand on arrive à la vaincre, un sentiment de fierté et de jouissance absolue nous submerge. Puis, c'est la tristesse. Tristesse de se dire que c'est fini. Qu'on ne découvrira plus jamais le jeu. Car oui, à peine la partie finie, on a envie de lancer le NG+.
NG+ que je ferais probablement dans quelques années, laissant un peu de temps pour oublier les détails et me replonger dans cet univers que j'adore.

Alors oui, je sais que ce n'est pas vraiment une critique du jeu. Mais j'avais envie de laisser une trace écrite de mon expérience de jeu. De vous raconter ce que j'ai ressentie en finissant mon premier FromSoftware. Tout en me concentrant sur le gameplay, qui, pour moi, est la cause de mon échec sur les anciens jeux.

Cette petite critique est aussi là pour encourager ceux qui n'ont jamais fini un jeu FromSoftware. Des personnes dont Sekiro fait de l’œil mais qui hésitent à le faire de peur de ne pas dépasser les 2h de jeu comme sur les anciens. Les amis, j'ai un message pour vous : foncez !! Je ne suis pas un joueur aguerri et pourtant j'ai réussi à finir Sekiro en prenant un plaisir énorme. Et au final, ce jeu ne m'a pas fait rager tant que ça. Il faut juste faire l'effort de s'approprier le gameplay.

Pour conclure, j'espère qu'Elden Ring, le prochain jeu de FromSoftware, aura un gameplay basé sur Sekiro. Si c'est le cas, je tenterai de finir mon deuxième jeu FromSoftware. Sinon, ce sera sans moi.