SoulCalibur V. Notez l'absence de point d'exclamation comme ce n'est pas le cas lorsque d'aventure un fan aborde le sujet SoulCalibur III (SoulCalibur III !). S'il ne devait exister qu'une seule règle dans les jeux vidéos, elle devrait faire que le successeur d'un jeu doive multiplier la valeur de la série d'autant qu'il compte de séquelles. Pas de SoulCalibur 5!, donc. D'abord parce que 5! = 1*2*3*4*5 = 24. Ensuite, et bien...
... Nous pouvons commencer par blâmer l'évidence, le contenu n'est pas au top. L'histoire qu'on nous avais promise se laisse regarder. Mais à voir cet ersatz on ne peut que regretter la longueur et le niveau un cran au dessus de la narration de SoulCalibur III (SoulCalibur III !). Le roaster quand à lui est aussi déstabilisant que l'intégration du nouveau nouveau système de critiques au moveset et au gameplay. On élague (Exit les styles de Amy, Yun-Seung, Talim, Zasalamel, Rock -on te regrettera, toi-; Exit certains coups ou stances), on rajeuni (Hello Xiba, et toute une relève de jeunots pour les styles existants; Hello les nouveaux coups qui sortent en fait de SC II) et on rajoute (+ les Brave et Critique Edge à la jauge pas super lisible et qui se rempli bizarrement, + les guests et nouveaux persos: Ezio, Viola, Z.W.E.I, Devil Jin -Devil Jin !? et oui... Puisqu'il ne faudra compter pour le reste que 3 autres "Mokujins"-).
A côté de cela on a quand même différents modes Arcade, Ames Légendaires, Combat Rapides et Online servis par la bande son habituelle, un cran en dessous du IV cela dit. A noter aussi l'acquisition auto des pièces d'équipement en montant de niveau (plus de Golds durement économisés) et la disparition des armes à propriétés.
Il fut un temps ou les jeux de baston n'étaient que des jeux de baston. Et c'est ce qu'il reste de SC V finalement. Un jeu de baston qui, s'il crée de nouvelles règles en la maison sujettes à débat, reste ce que Project Soul réussit ma foi parfaitement. Alors, comme un nouveau vin corsé et fruité qui nous arrache un peu (beaucoup) le palais et nous enivre. On en reprendra bien un petit, et finalement... jusqu'à la lie.
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