State of Decay par _ Sebastos _

Dès que j'ai vu que ça parlait de zombies, j'ai sauté dessus. Une poignée de survivants sont retranchés dans une église, et il faut prendre le contrôle d'un de ces survivants pour aller explorer les baraques des environs pour trouver de la bouffe, des médocs, des armes, des munitions, et du matériel de construction.
Mais bien sûr, il y a des zombies partout qui ne nous rendrons pas la tâche facile. Au départ, de simples zombies du genre qui marchent pas vite, qui poussent une sorte de râle permettant de les entendre arriver de loin, et petit à petit des zombies spéciaux se pointent pour nous pourrir la vie (un rapide qui saute dans tous les sens, un qui nous explose à la tronche en nous empoisonnant...).

Au delà de ces aspects classiques, l'intérêt de State of Decay réside dans le coté RPG / sandbox. Chaque personnage jouable s'améliore au fil du temps, avec chaque sprint, chaque coup de massue, chaque coup de pied. Et chaque personnage se fatigue, on ne peut pas aller looter jour et nuit avec le même personnage, il faut faire tourner et les laisser récupérer. Et la mort est permanente, donc on devra faire attention à ménager les personnages jouables, sous peine de ne plus avoir de communauté à sauver.
Chaque élément récupéré et ramené à la base permet de développer la communauté : la nourriture permet de survivre, les médicaments servent à soigner les personnages blessés, les matériaux servent à agrandir la base, en améliorant les services présents comme l'infirmerie ou l'atelier.

Au final, le concept est extrêmement plaisant et prenant, même si les graphismes sont loin d'être extraordinaires et si la jouabilité pourrait être meilleure. Mais le fun l'emporte sur les points négatifs, et on se retrouve à passer des heures et des heures à visiter tous les bâtiments les uns après les autres, à effectuer toutes les quêtes aléatoires pour sauver les survivants éparpillés sur la carte...

Une bonne surprise.