450 lunes au compteur, peinard. Un final épique, au calme. Puis après, le jeu dit tranquillou que ce serait bien de continuer.
Beaucoup disent que le jeu ne démarre que vers les 400/500 lunes. Sauf que je pense qu’il seraient plus juste de dire qu’il y a plutôt un vrai contenu endgame qui devient accessible sans “parasite” à un joueur au profil complétioniste. Un coureur de 100 mètres trouvera juste un mélange de lunes “facile” et “difficile”. Pas de bol pour ce dernier par contre, tant le tout se veut graduel...
Tout est calibré pour pouvoir jouer à la carte. Des lunes partout, un coté bac à sable omniprésent, un fort accent sur l'exploration ou des phases de plateforme à "l'ancienne" bien délimité (voir, sous chrono) donnent une expérience aussi bien adapté au nomade qu'au session plus longue. La difficulté brut peut s'en ressentir, puisque l'observation est à l'honneur, mais celle-ci revient pour les adeptes du 100%.
Les capacités qu'offrent le chapeau magique offrent une belle variéte de situation et de mouvement. Le jeu se manie avec une aisance déconcertante et invite au plaisir de l'expérimentation grâce à lui.
Pour ce qui est de l'univers, j’ai une affection toute particulière pour Donkey City, le Royaume Champignon et le Monde de la mer. Les deux premiers sont hyper dense dans ce qu’ils proposent, que se soit au niveau du plaisir de flaner ou de celui de la récup’ de lune. Le dernier propose un cadre tout joli et une progression plus calme tout en évitant la monotonie grâce à son évolution mixte profondeurs/terre ferme. Le désert m’a parût bien fade en comparaison.
Le mélange de DA fonctionne bien... même si je trouve que celui du monde de la Cuisine, bien que plaisant à parcourir, propose des couleurs criardes dégueulasses partout et finalement pas grand chose rappelant une vraie cuisine ou un vrai potage.
Et il manque un monde avec un gros bateau à explorer en revanche : on est dans un Mario ou non bon sang T_T ?
Le jeu est bourré de petits détails qui respire l'amour du travail bien fait... comme la boite à musique qui se fait entendre quand tu rebondis sur le globe, les stations radios qu’on trouve un peu partout, le fait “d’enlever” un instrument du fond sonore en cours si on saute sur madame la maire lors du festival ou sur un musicien dans la salle de concert et ce genre de petites choses. Par contre, pour ce qui est des tenues à acheter, ils se sont lachés : un vrai complétioniste va devoir en farmer de la piéce !
Ha, et les remerciement du jeu envers le joueur sont top aussi. Dire que certains les foutent même pas en crédits de fin… prenez en de la graine bandes de dév's !