J’ai adoré Tales of Symphonia, Vesperia et Graces f mais j’ai détesté les plus récents comme Xillia 1 et 2, et les mauvais retours sur Zestiria m’ont fait délaisser la licence pendant un temps. Quelques années plus tard je m’aperçois qu’un nouveau Tales of est sorti : Tales of Berseria. Les avis concernant le jeu étaient majoritairement bons alors j’ai décidé de donner une seconde chance à cette licence.
Les scénarios des précédents Tales of m’ont rarement époustouflé mais ils étaient suffisamment bons pour ne pas m’ennuyer (excepté Xillia 1 et 2) cependant Berseria a piqué mon intérêt dès le début.
(Petite note : l’histoire du jeu se déroule avant Tales of Zestiria, auquel je n’ai pas joué, mais je n'y ai pas vu de références.)
Notre protagoniste, Velvet Crowe, est une jeune fille vivant tranquillement dans le petit village d’Aball (et là-bas c’est d’la balle… Comment ça pas de jeux de mots ?) et sa vie va soudainement basculer au cauchemar. Bon ok c’est du vu et revu ! Mais là où j’ai réellement accroché c’est que Velvet devient une femme assoiffée de revanche et est prête à tout pour parvenir à ses fins (et en plus elle est trop s3xy d4rk).
Ainsi j’étais curieux de savoir jusqu’où l’histoire allait lui permettre de satisfaire ce besoin de vengeance et si la flamme de sa haine allait la consumer au final. Cependant, l’histoire redevient vite l’habituel quête pour détruire le grand méchant et les rebondissements sont malheureusement trop prévisibles.
Concernant les compagnons de Velvet, un personnage éclipse en particulier tous les autres et c’est la magicienne Magilou. Elle est dotée d’une personnalité assez extravagante et a posteriori le nom de scène qu’elle a choisie pour l’équipe, la ménagerie de Magilou, a maintenant beaucoup de sens puisqu'on ne se rappellera que d'elle ou de Velvet. (Désolé pour les autres !)
Je n’ai pas l’information mais j’ai l’impression que le jeu utilise le même moteur que God Eater 3 ou Code Vein avec un style très proche de l’animation japonaise. Je n’ai pas noté de chute de fps lors de ma partie et le jeu tournait globalement autour de 60 fps.
Le chara-design semble travaillé et conforme aux mentalités des personnages mis à part pour Velvet qui est a très peu de tissu pour la couvrir pour je ne sais quelle raison mais qui n’en est pas vulgaire pour autant.
L’environnement est très varié, on traverse de grandes plaines sublimes, on patauge dans des marécages, on visite des plages paradisiaques et on va jusqu’à même escalader un volcan prêt à entrer en éruption. Bon, ils sont certes jolis mais je les trouve malheureusement trop vide et je les verrais plus pour un MMO.
Grosse déception pour le bestiaire du jeu, on retrouve beaucoup trop de fois les mêmes monstres et la différence est très minime puisque c'est souvent seulement un changement de couleurs ou de détails mineurs pour nous indiquer qu’il est d’un niveau supérieur.
Le système de combos d’artes et de points de jauge d’âmes (5 points maximum) paraissait au tout début comme une bonne idée puisqu’on alternait entre compétences selon la faiblesse élémentaire ou du type de l’ennemi sans avoir à redouter la perte de mana.
Cependant tout cela devient vite répétitif puisque c’est souvent les mêmes combinaisons que l’on effectue selon la faiblesse et on en vient juste à marteler sa touche de combinaison et attendre qu’un point de jauge d’âmes daigne s’ajouter pour pouvoir encore plus marteler le même bouton sans réfléchir.
De plus les personnages ont chacun une compétence propre qui permet de continuer à taper dans un ennemi tant que l’on a des points d’action.
Le jeu propose aussi un système de compétence d’équipement qui permet au porteur d’obtenir la compétence après avoir combattu suffisamment avec. Vu que les compétences sont des passifs elles ne changent en rien le gameplay de façon fondamentale mis à part offrir plus de protection ou de puissance. J’ai trouvé ça très bof bof.
De plus il est possible grâce au démantèlement d’équipement et aux expéditions navales d’améliorer les statistiques de celui-ci.
Il y a aussi un système de chasse qui récompense en argent et en compétences passives et qui se conjugue bien selon l’endroit où on se trouve dans l’histoire. Pas besoin de faire de détour inutile !
On retrouve aussi plusieurs quêtes secondaires sur le jeu que je n’ai pas pris le temps de faire lors de ma partie.
La bande-son a été composé par Motoi Sakuraba, le même qui a travaillé sur la bande-son de Dark Souls. Sans être exceptionnel je l’ai trouvé plutôt bonne pour Tales of Berseria mais aucune musique ne restera gravée dans ma mémoire pour autant.
Le doublage japonais est au niveau de tous les autres Tales of c’est-à-dire de très bonne qualité et les émotions véhiculé par Rina Satou, la doubleuse de Velvet, sont particulièrement percutantes.
En conclusion, Berseria ne peut, certes, pas rivaliser avec un Vesperia ou un Symfonia mais il n’en est pas mauvais pour autant. On a envie d’accompagner Velvet jusqu’au bout de son aventure même si la route peut parfois sembler longue et répétitive. L’expérience est globalement très plaisante et je ne peux que conseiller aux fans de la licence d’y jouer pour se forger un avis. Enfin, c'est aussi rassurant de savoir que Bandai Namco peut nous fournir un Tales of de bonne qualité et cela redonne espoir pour les prochains opus.