The 3rd Birthday
6.7
The 3rd Birthday

Jeu de Square Enix et Hexa Drive (2011PSP)

Le spin-off signant le retour de la belle Aya.

Spin-off de la série Parasite Eve qui fit la joie des possesseurs de la Playstation première du nom, The 3rd Birthday signe la renaissance d’Aya Brea sur la première console portable de Sony. Une sortie évènement qui signe le retour de la belle blonde après dix ans d’absence. Ayant posé les bases d’un gameplay hybride d’une série entre Survival-Horror et RPG, Parasite Eve avait marqué sa différence sur 32 Bits s’attirant les faveurs des fans des deux genres. Respectant les pontifes de cette nouvelle génération de gaming, 3rd Birthday affiche un gameplay plus nerveux que ses vieillissants prédécesseurs, et la sauce prend plutôt bien….

Une autre histoire…

Même si l’intrigue reprend des protagonistes du un et du deux comme Kyle Madigan pour le deux ou Maeda pour le un , l’intrigue quant à elle n’a plus rien à voir. Il n’est aucunement question de Néo-Mitochondrie et de l’avènement de Melissa Pearce en mitochondrie Eve.
A la veille du Noël 2012, la ville de Manhattan est attaquée par des créatures appelées Twisted, des énormes « bâtiments » organiques que l’on nomme Babel poussent de toutes parts anéantissant la population de la métropole. Un an après cet évènement, une unité spéciale est créée pour contrecarrer cette situation de crise, le CTI (Counter Twisted Investigation). Aya Brea a été trouvée couverte de sang dans une robe de mariée sur le perron de la ST. Thomson Cathedral un an avant l’attaque des Twisted, amnésique. On lui découvre le pouvoir de projeter son âme d’un corps à l’autre, on appelle ça l’Overdive. Hyde Bohr, le big boss du CTI décide de se servir de la capacité de la jeune fille à leur avantage et fait construire une machine capable d’amplifier l’Overdive d’Aya pour qu’elle puisse se projeter dans un corps à travers l’espace et le temps afin de changer l’histoire et d’atténuer les dégâts causés par les Twisted. La machine est finie en 2013 et c’est deux ans après l’attaque des Babels qu’ils la mettent pour la première fois en route. Aya commence donc sa guerre contre les Twisted, mais qu’est ce qui se cache derrière ses étranges pouvoirs, qu’apprendra-t-elle sur son identité durant ses péripéties spatio-temporelles ?

Action-Reaction !

Il est inutile de le nier, malgré son caractère de spin-off, 3rd Birthday, c’est également du fan service pour les pervers, d’une part et pour les fans de la première heure des Parasite Eve, d’autre part. Les différents costumes d’Aya (allant du Bikini à la Soubrette), la gestion de dégâts sur ses vêtements et la fucking animation de ses fesses quand elle marche ou cours <3. L’intervention de figures emblématiques des deux précédents opus, l’utilisation du thème des combats du un dans le niveau qui s’appelle Spanish Harlem et le design mature et « dégueulasse » du bestiaire et du décorum faisant écho à l’esthétique originelle de la série. Ajoutez-y une ambiance sonore démente et un lock automatique permettant de profiter pleinement d’une action nerveuse à souhait et vous vous retrouvez devant un A-RPG comme on en voudrait plus souvent. Les seuls réels inconvénients sont les gémissements d’Aya qui peuvent vite devenir énervant et l’obligation d’avoir un bon niveau en anglais pour profiter pleinement de cette galette qui n’a malheureusement pas été traduite en France. En plus, graphiquement, c’est l’un des plus beaux jeux de la PSP, la modélisation des personnages et des décors est fine et les cinématiques, porteuses du savoir faire de Square-Enix, sont également de toutes beautés.

En attendant Aya…
Le système de combat de chaque opus de Parasite Eve se tourne au fur et à mesure un peu plus vers l’action, dans le cas de ce troisième opus, qui n’en est pas réellement un, la dimension RPG ne sert que pour la customisation de son « code génétique » et l’upgrade de ses armes (nous étofferons cela plus tard), du côté du gameplay en lui-même, un bouton pour cibler l’adversaire, un autre pour tirer et les flèches directionnelles pour switcher d’armement montre bien une volonté de rendre le tout instinctif et assez bourrin. Le bouton Triangle vous permettra de jouir des joies de l’Overdive, capacité qui vous permettra de changer de corps à volonté quand la situation l’exige. Changer d’angle de vue, survivre à la mort de votre hôte, profiter de l’équipement plus puissant d’un autre, ce sont autant d’éléments qui rentreront en ligne de compte de ce gameplay reposant tout entier sur les pouvoirs d’Aya. Vous pouvez également vous projeter dans le corps de vos ennemis pour leur infliger des dégâts supplémentaires. Pour survivre aux attaques incessantes des Twisted, vous pouvez également vous mettre à couvert derrière un élément de décor prévu à cet usage, pour ça rien de plus simple vous vous en approchez et tant que vous ne tirez pas, Aya se tiendra sagement cachée derrière son abri de fortune. A noter également la présence d’une espèce de furie, appelée Libération, vous rendant plus résistant et vous faisant baisser plus vite la vie de vos adversaires. Un gameplay simpliste qui ne s’encombre pas d’étouffer le gamer sous un amoncellement de combinaisons de boutons complexes, et même si certains puristes auraient tendance à crier au scandale, ce serait passé à côté d’un exemple de gameplay épuré permettant de profiter pleinement de l’action durant des joutes pas si faciles que ça. En tout cas, j’ai commencé en Deadly, et l’accessibilité du gameplay n’empêche aucunement que l’on meure souvent face à une difficulté qui répond présent tout au long des niveaux traversés.
Le caractère RPG du soft n’est pas oublié, et la belle Aya gagne de l’expérience qui lui permet de level-up et d’allonger sa frêle barre de vie originelle. A force d’utilisation, votre maitrise des différents types d’armes à feu disponibles respectent également cette règle du leveling. En plus de cela, un système de customisation des armes assez complet est présent. Vous pouvez ajouter des éléments à vos armes qui améliorent la puissance ou la stabilité de la visée selon vos envies du moment. Vous pouvez même les équiper de balles qui remplissent plus vite votre jauge de Libération ou d’autres qui permettent de plonger plus souvent à l’intérieur de vos adversaires.
L’autre élément de gameplay qui fait bien RPG lui aussi, c’est de pouvoir mettre des espèces de pastilles (Over Energy) sur l’hélice ADN d’Aya afin de lui permettre de retrouver sa vie plus vite, déclencher des tirs croisés plus souvent( une subtilité de gameplay que je vous laisse découvrir ;)),d’avoir une barrière qui la rende invincible un certains temps, autant de possibilités que vous pouvez combiner entre elles pour transformer Aya en machine de guerre. Chaque pouvoir utilisable dans les palettes d’Over Energy peut être augmenté jusqu’à un plafond se fixant au niveau 25, plus le niveau est élevé plus le pouvoir à de chances de se déclencher.

La fin de l’innocence: Au final, le mix d’un gameplay simpliste avec une customisation assez poussive équilibre le soft, de plus avec une difficulté au rendez vous et un replay value ,motivé par les nombreux costumes, on tient là un grand jeu de la ludothèque de la PSP (en ce qui me concerne tout du moins). Le retour de la sémillante Aya est un bonheur pour ceux qui ont fait les premiers opus sur PS1, mais de son statut de spin-off, il offre l’opportunité aux non-initiés de pouvoir faire l’aventure sans trop de lacunes scénaristiques. Mais l’expérience est plus forte quand on profite des petits clins d’œil( ce n’est pas exhaustif non plus) fait à la série originelle. Le seul réel point faible de ce soft est que malgré sa sortie en France, il n’ait pas eu la même chance que le second opus, d’être entièrement traduit…Après ça aurait pu être comme le premier et ne jamais sortir chez nous…alors soyons content d’avoir eu un des meilleurs jeux de la nomade de Sony qui sorte chez nous.
Roxassanctuary
9
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Créée

le 9 févr. 2013

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Roxassanctuary

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