Le super pouvoir de l'imagination

Life is strange est le premier jeu vidéo auquel j'ai jamais joué (et c'était l'an dernier, autant dire que j'ai pas mal de retard dans ce domaine). J'avais adoré. Mais les mauvaises critiques sur Life is strange 2 ne m'avait pas donné envie de prolonger l'expérience.
Finalement, j'ai regardé mon copain jouer à la démo, Captain Spirit, du coin de l’œil, et j'ai craqué. J'avais envie de renouer avec l'ambiance et les musiques du premier jeu. ça n'a pas été le cas mais je n'en ai pas moins adoré ces deux heures de jeu. On est immergé dans le quotidien de Chris, sublimé par son imagination, ses jeux d'enfants, tout en prenant conscience du bouleversement causé par la perte de sa mère, de ses craintes et ses peines.
Ce n'était pas le même ressenti que dans le premier Life is strange. On retrouve bien l'univers, une ambiance parfois mélancolique, et les graphismes sont toujours incroyables. Chris est différent de Max, ce n'est qu'un enfant dont l'imagination est le seul refuge, et pas une jeune adulte avec un côté artiste torturée.
Je ne sais pas si on retrouvera Chris dans Life is strange 2, je l'espère. Mais en tout cas cette démo m'a bien convaincue de tenter l'expérience.