Cette critique est erronée et ratée.

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Si vous ne savez pas pourquoi ce jeu est venu jusqu'à vos oreilles c'est(surement) à cause du jeu précédent du créateur Davey Wreden , "The Stanley Parable" que je vous invite vivement à jouer ou moins sa démo. Si vous ne connaissez pas Stanley Parable alors je vous invite tout aussi vivement à lui transférer le dévolu que vous pourriez avoir pour The Beginner's Guide. Faites l'acquisition de celui-là plutôt que celui-ci !

Par rapport à Stanley Parable
Si vous connaissez Stanley Parable, je voudrais répondre à 2 questions que vous vous posez peut-être. a) Dois-je faire confiance au créateur et prendre son nouveau titre les yeux fermés ? Non, vous ne devriez pas (ne devirez pas le prendre les yeux fermés, pour la confiance, à vous de voir). b) Qu'est ce qui a changé, ira t-on plus loin que dans Stanley Parable ? Hors de propos. Tout à changé (pas dans le bon sens du terme) et mis à part les visuels abstraits et captivants de la page du magasin, nous sommes loin de Stanley Parable.

J'admire beaucoup Stanley Parable, il est limpide pour moi que c'est un titre important, capital en fait. Alors, s'il vous plaît, ne faites pas l'erreur de me confondre avec un troll .
Pourquoi cette évaluation est-elle rouge (bor_d_el !) ?! Parce que Beginner's guide n'est pas un jeu vidéo (pourtant Stanley Parable en était un). Il n'y a pas de narration, c'est un speech, une présentation suivie. S'il y a une interaction, elle est subordonnée en tout temps à souligner les points d'exergues de la présentation. Aucune de ces interactions n'existe "pour elle-même". C'est donc une présentation PowerPoint avec des scènes en 3D au lieu des slides.

De quoi parle t-on?
Qu'est ce que ça raconte ? Le narrateur, l'auteur du titre, expose de façon banale les mécaniques narratives et ludiques derrière des prototypes très limités de jeux vidéo d'un obscur auteur appelé Coda. Tous ces titres ont des choses à dire c'est certain, mais c'est systématiquement des concepts au souffle très court qui, privés de commentaires, deviennent stérile ou inabordable.

Alors, je n'ai pas terminé le speech (ça m'a saoulé, pourtant je suis quelque'un d'avide envers les titres narratifs, vous le verrez vite - à mes éval ou à ma bibli.). Mais entre le nom Coda qui revient toutes les 3 phrases et la construction du récit, il se profile vite un 'twist ending'* quelconque dont je suis d'avance désintéressé. (* je prends les paris, en fait Coda c'est moi, Cliff Belzinsky, Ken Levine, Mère Théresa)

Je me suis interrogé sur la démarche, un type fait un jeu qui buzz (à juste titre) et dans son titre suivant se permet de jouer la carte de la descpition mystère, d'un jeu étrange, mais singulier... et n'a que ça à montrer ? Il y a des mots pour ça : prétention, orgueil.
Je me retrouve donc à suivre un cours de jeux vidéo que je n'ai pas demandé (je voulais une histoire de fiction ou non, ou bien encore une expérience ludique) et suivre les brouillons successifs d'un créateur anonyme (qui n'a pas publié les brouillons en question).
Rappelez-vous que la terre regorge de génies et de personnes talentueuses. Et ce n'ai jamais été suffisant, c'est lorsque ce premier ensemble entre en collision avec ceux qui ont pu transcender cela, porter aux yeux d'une audience ses idées, que le génie se révèle.
En conséquence de quoi, la définition du génie ne se contente pas du génie intellectuel/artistique, la définition pointe uniquement ceux parmi eux qui sont parvenus à ne pas s'écraser sur le mur de la réalité pour soumettre leur génie aux autres.
De plus le génie ne se contente rarement d'une idée, d'un concept unique, c'est le prolongement du concept dans une totalité qui peut-être connue et arpentée. [Je pense ici directement au 'puzzle' (oui au singulier), qui n’agglomère rien d'autonome, qui puisse s'inscrire avec du sens dans un travail plus large.]
le Fond
Là-dessus Dave se prend à nous montrer des mécaniques présentées comme cryptiques, subtiles alors qu'elles sont usage depuis fort longtemps et par nombre de créateurs avant lui... C'est à ce point que mon tic nerveux m'a repris.
Ensuite il vous montre comment un moteur graphique '(ici le Source 1) formate le jeu qui est produit par lui... non, mais Dave, on t'a pas attendu... ! Oh, regardez-vous voyez comment design évolue, et comment l'artistique est lié à l'état d'esprit du créateur... ben ♥♥♥♥♥ alors, je reprendrai bien un peu de choucroute au fait.
Travaux préparatoires, brouillon, esquisse, épreuves... autant de mots qui rappellent le processus de constructions d'une œuvre.
Le tout est donné à entendre sur le ton benoîtement candide de celui-ci qui connaît mal sa valeur et qui trépigne en pensant d'avance aux hypothétiques prises de conscience de son public. Une analyse raz-des-Paquerette selon une méthode qui pourrait encenser n'importe quel erzatz de processus créatif suivi.
En bref :
Si vous êtes un créateur et un minimum avancé dans la conception de protytpes, etc. Oubliez, il n'y a rien que vous pourrez apprendre.
Vous êtes un joueur averti, idem c'est du déjà vu, vous avez déjà senti tout cela, déjà analysé et tirer vos conclusions.
Vous êtes avide d''Entertainement', de Call of Duty et n'avez jamais toucher un titre de la veine narrative en vogue depuis bien longtemps alors ce titre va révolutionner votre perspective des choses... mais puisque le jeu est uniquement sous-titré en Fr. ce n'est probablement pas pour vous. A destiner aux plus jeunes, aux générations n'ayant pas eu le jeu vidéo en tant que valeur culturelle à part entière.
Valeur ludique zéro, valeur pédagogique: un, valeur narrative: lol.