The Cave est un mélange de jeu d'aventures et de jeu de plateformes, dans lequel on contrôle trois personnages (sélectionnés parmi les sept disponibles) et où chaque personnage a droit à un niveau dédié et à un pouvoir spécial, le tout estampillé du label Double Fine.
Autant le dire tout de suite : j'ai été assez déçu de The Cave. Je ne m'attendais ni à une grande durée de vie (même si je n'aime pas trop le fait de devoir lancer deux nouvelles parties pour pouvoir découvrir les niveaux des quatre personnages qu'il me reste, tout en recommençant les génériques...), ni à des mécaniques de jeu complexes (il faut se rappeler qu'il s'agit d'un petit projet) mais je ne m'attendais pas non plus à un jeu énervant. La résolution d'énigmes n'est pas vraiment en cause : ces dernières sont simples et rapides. Cela dit, ça ne m'a pas empêché de ramer sur certains puzzles, lorsqu'on découvre des capacités qu'on n'avait encore jamais utilisé. La véritable cause de ma frustration vient de plusieurs petites choses, qui, combinées, ne m'ont pas vraiment donné envie de relancer une partie.
Pour commencer, les allers-retours sont nombreux, que ce soit pour progresser dans un niveau ou pour revenir au précédent, et les deux personnages que vous ne contrôlez pas ne se téléportent pas toujours derrière vous. A cela, il faut ajouter la lenteur et "l'inertie" des déplacements : les personnages mettent un temps fou à monter une échelle ou une corde (surtout après avoir ramassé un objet), et ils ont tendance à s'agripper d'eux-même à tout ce qui passe à leur portée.
Ma troisième déception concerne les capacités des personnages : leur utilité est anecdotique en dehors des niveaux consacrés à chaque personnage.
Enfin, et surtout, même si l'humour absurde est omniprésent, le ton général n'a pas vraiment réussi à me faire rire. Seuls le niveau dédié au Chevalier et celui de la mine m'ont plu, mais il y manque quand même quelque chose...
(Et puisque j'ai eu droit à une fin de jeu qui n'en est pas une, je ne prendrais pas la peine d'écrire une conclusion, juste histoire de vous laisser relire cette critique deux fois de plus et de vous laisser en imaginer une.)