Un Opus pas si "The Elder Scrolls" que ça et pourtant !

On parle bien du premier titre qui fut finalement la genèse de la série. Quand j'ai lancé le jeu la première fois et que j'ai entendu ce bon vieux son de clavier midi, je dois avouer que j'ai presque pris peur. Cependant, dès la création du personnage, on se rend compte qu'on est totalement dans l'univers.


Et c'est là que le jeu devient intéressant ; en soi, on assiste à la création de l'univers que l'on connaît maintenant sous la forme d'un Skyrim ou d'un Oblivion. C' est d'ailleurs la raison pour laquelle tout fan de l'univers se doit de faire ce jeu. On se rend compte après avoir joué à des jeux de la série plus moderne que rien n'y est laissé au hasard. Les références à cet opus y sont multiples.


Le background de l'univers en ce qui le concerne est extrêmement complet mais il reste très maigre dans cet opus. Il est important de savoir qu'il est inspiré principalement des Médiéval fantasy d'époque (cf les œuvres de Tolkien). Il rappelle d'ailleurs les jeu de rôle papier , et se rapproche plus de ces vieux jeux d'époque dans le genre de donjons et dragons que des jeux vidéo de rôle moderne.


D'un point de vue technique, le jeu a réellement bien été travaillé pour son époque. Attention, cela reste un jeu datant de 1993 et les graphismes en rebuteront plus d'un. Cependant, cela reste tout de même jouable, d'autant plus que c'est quand même l'ancêtre de l'open world. Car, oui, bien que cela m'a paru étonnant, le jeu nous offre la possibilité de vagabonder dans tout le continent principal de l'univers (Tamriel). Le choix de la vue à la première personne justifie également le fait que ce jeu devait être à l'époque un réel défi pour ceux qui l'on conçu.


Concernant le Gameplay, c'est en somme toute un rpg qui se veut légèrement plus original que les autres, principalement grâce à sa vue à la première personne. D'ailleurs, grâce à cela on a tendance à s'identifier d'avantage à notre personnage. Sinon, cela reste du rpg classique avec la possibilité d'équiper votre personnage comme bon vous semble, et surtout de le personnaliser grâce à l’ingénieux système de classe qu'il propose. Il est également bon de noter que le système de combat est très particulier et se rapproche de ce que l'on peut trouver dans du Mount and Blade (Coup porté en fonction des gestes effectués avec la souris), ce qui souligne d'autant plus l’originalité du titre. Et bien sûr, comme tout bon jeu rétro, la difficulté est bel est bien au rendez-vous : ne vous attendez pas à pouvoir la changer ou quoi que ce soit vous facilitant la tâche ! En effet, il vous faudra à plusieurs reprises revenir dans des zones antérieures pour revenir en force dans les zones plus complexes.


Maintenant, venons-en au point noir qui justifie le 6/10 et l'erreur que les créateurs ont fait repose principalement sur le scénario du jeu. Les The Elders Scrolls n'ont jamais été des jeux auxquels je joue pour la quête principale bien au contraire. Cependant, je pense que c'est un élément qui reste important et qui souligne énormément le background du jeu. En l’occurrence, le scénario repose sur une quête extrêmement répétitive et si vous souhaitez la faire en entier, il vous faudra vous armer de patience et de courage. Pour vous donner un petit aperçu, cela se résume à chercher un lieu dans une ville, puis chercher un objet dans un donjon hors de la ville. Vous répétez ensuite l'action quelques fois et vous avez sous les yeux la quête principale de TES Arena.


Pour les adeptes de Bethesda, vous ne serez pas dépaysé par cet opus, car, oui, en 1993, leurs jeux étaient déjà truffés de bugs. Cela peut en rebuter certains, mais en ce qui me concerne, étant un adepte de leurs jeux en général, c'est un élément qui ajoute presque un charme au jeu, quoi que...


Ne vous méprenez pas, ce n'est pas un mauvais jeu vidéo. En revanche, il ne pourra clairement pas plaire à tout le monde. C’est loin d'être un jeu tout public et je peux comprendre ceux qu’il repoussera. C'est d'ailleurs tout l'intérêt du choix du titre de cette critique, et si vous vous attendez à un Skyrim ; passez votre chemin ! Cependant, si vous êtes plutôt patient et fan de l'univers, foncez ! Sinon, si vous ne connaissez pas encore la série, je vous conseillerais plutôt d'aller vers un opus plus moderne avant de revenir sur celui-ci car c'est uniquement si l'on a un réel intérêt pour l'univers, que l'on peut l'apprécier et être motivé pour le finir.

GabrielCombe
6
Écrit par

Créée

le 21 oct. 2016

Critique lue 508 fois

2 j'aime

Gabriel Combe

Écrit par

Critique lue 508 fois

2

D'autres avis sur The Elder Scrolls: Arena

The Elder Scrolls: Arena
reyda
10

Critique de The Elder Scrolls: Arena par reyda

J'ai refait ce premier donjon douze fois pour avoir le perso le plus agréable possible. J'ai combattu des hordes de brigands, gardes, soldats. J'ai nagé dans les eaux vives, les lacs et les égouts...

le 6 déc. 2011

3 j'aime

The Elder Scrolls: Arena
RobinBeaugendre
7

Arena craindre

Peu le savent, il existe un monde parallèle dans lequel de drôles de gens cohabitent, se foutent sur la gueule et s’aiment. Argoniens, Elfes en tous genres, Khajiits, Orcs, Rougegardes, Nordiques,...

le 17 juin 2016

2 j'aime

The Elder Scrolls: Arena
GabrielCombe
6

Un Opus pas si "The Elder Scrolls" que ça et pourtant !

On parle bien du premier titre qui fut finalement la genèse de la série. Quand j'ai lancé le jeu la première fois et que j'ai entendu ce bon vieux son de clavier midi, je dois avouer que j'ai presque...

le 21 oct. 2016

2 j'aime

Du même critique

The Elder Scrolls: Arena
GabrielCombe
6

Un Opus pas si "The Elder Scrolls" que ça et pourtant !

On parle bien du premier titre qui fut finalement la genèse de la série. Quand j'ai lancé le jeu la première fois et que j'ai entendu ce bon vieux son de clavier midi, je dois avouer que j'ai presque...

le 21 oct. 2016

2 j'aime

Linea Aspera
GabrielCombe
9

Ou l'album qui m'a valu un ascenseur émotionnel

Lors de la découverte de cet album, j'étais extrêmement satisfait d'enfin trouver un aussi bon groupe. Puis, j'ai tristement découvert qu'ils étaient inactifs depuis 2013. Et je cherche encore...

le 3 nov. 2016

1 j'aime