Jeu le plus surestimé de tout les temps
Eh ouai, il existe des personnes (rare mais lucide) qui n'ont pas aimé skyrim. Je ne sais que dire, j'ai pourtant passé 60 heures sur Skyrim et j'ai compris. J'ai compris que ce jeu, c'est juste de la poudre aux yeux. Au fond, il est mauvais. Certains disent que c'est un retour en arrière dans le gameplay. Au contraire, vu que si on regarde dans le passé, on s'aperçoit que les RPGs qui sortaient étaient mille fois plus excellents et aboutis. Mais non, il ne fait que suivre finalement la tendance à la console, la tendance au casual, au maximum de business, tout cela en amputant la partie du gameplay et du game design.
Par où commencer ? Bon, on va parler de quelque chose qui existait déjà dans Oblivion, mais qui ne m'avais pas marqué plus que ça. Le marqueur de quête. Cette flèche, ce truc, ce signe qui vous indique TOUT ce que vous devez faire, tel expliquer le chemin à un âne. Le challenge disparaît complètement, finit l'époque de Morrowind, où vous aviez un carnet de route qui disait des indices sur la destination du voyage, vous donnait des indications sur le prochain point à vous rendre. Et puis finalement, quand vous avancez et que vous avez bien chercher après ce qu'il fallait faire, là vous êtes mille fois plus satisfait que d'accomplir des dizaines de quêtes à la pelle dont vous ne vous souviendrez probablement d'aucune vu que vous passez tout les dialogues tellement ils sont barbant. Car les quêtes sont barbantes, inintéressantes, facile (et vous vous faites guider par cette flèche qui est carrément intégré au décor), répétitives et sans âmes. Là où Oblivion avait des quêtes rafraîchissantes et amusante, Skyrim, c'est simple, allez me chercher cette épée au fond de cette grotte remplie de mobs et ramenez là moi. Voilà, c'est à peu près comme ça que fonctionnent 80% des quêtes de ce jeu avec bien sûr, quelques variantes. Les quêtes de guilde sont un peu mieux réalisées, mais sont très très courte. Évidemment, ça coûte chère d'engager des scénaristes a plein temps.
On va parler de quelque chose que les Elders Scrolls ont oublié en cours de route, là ou Fallout à su les réimplémenter avec New Vegas, les choix. Non, je ne parle du choix : vais je prendre le chemin de gauche ou de droite pour me rendre là-bas ? Les choix scénaristiques. Il en existe aucun dans Skyrim. Aucun qui nous fait vraiment penser que c'est NOUS qui décidons de l'avancement de la quête (secondaire ou principale), la plupart des conversations se résument à "oui, je m'en occupe, non plus tard, quoi de neuf ?" Dingue, on atteins le summum de la diversité. Sérieusement, y a pas moyen de modifier le cours du temps, chaque quête se finira comme elle a été voulue. Lors des conversations, il sera possible la plupart du temps de choisir entre... une seule phrase. Magnifique. Ah non, une seule phrase ou alors demander quel temps il fait dehors. Et ça se tape des premiers au classement de jv.com, des 40/40 par des magasines célèbres. Le jeuxvideo se porte mal. Même les premiers RPG sous MS-DOS avaient un choix plus conséquents.
En parlant de choix. Les armes se ressemblent toutes, avec de temps en temps un petit effet magique dessus pour les diversifier un peu. Même chose pour les armures. Ça donne envie de partir à la chasse hein ? J'ai encore beaucoup de choses à dire en négatif pour ce jeu. Graphismes, animations, combat, dragons,... Tiens oui les dragons, on s'en tape à chaque sortie de ville. Alors le premier, le deuxième et le troisième sont sympas. Mais au bout du 429éme. Non. Ça me fais aussi penser que les plaines de Skyrim sont tellement vide. Il n'y a que des pauvres loups, biches et autres bandits qui vous attaquent à vues. Et de temps en temps deux trois PNJs aléatoires pour vous faire croire que en fait vous n'êtes pas seuls dans ce monde barbant.
Pourquoi 5 alors ?
Parce que finalement, pendant ces 60 heures, je me suis bien amusé. Ce n'est qu'après que tu découvre que c'est bidon. Que c'est du théâtre, qu'on te fait jouer la comédie depuis le début, une énorme supercherie, une sorte de rêve où certains arrivent à en sortir. D'autres sont encore plongé dedans et ne sont pas prêt de s'éveiller. Mais pendant ce rêve, c'est cool, on s'amuse comme un gosse qui découvre son premier RPG. Mais peu à peu, on comprend qu'on se fait duper par autant de paillettes, que c'est juste de la poudre aux yeux et qu'on veut te faire cacher l'envers du décor mal optimisé. J'aurais bien voulu rester encore un peu, et c'est pas les DLCs (encore eux) qui vont me faire re-rentrer dans l'univers bidon de Skyrim
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