EDIT 29/12/2016 : Cette critique mérite d'être étoffée et nuancée. Un jour peut-être...


Si on m'avait demandé de noter Skyrim au bout de 10h de jeu, je lui aurais probablement attribué un 8 ou un 9. Des dragons, un grand monde ouvert et assez joli, des tonnes de quêtes... À première vue c'était prometteur mais tout ça masque bien des défauts.


Le premier auquel je pense, c'est le manque de personnalité du titre. Là où Morrowind m'avait marqué par ses musiques envoutantes et ses paysages étonnants, Skyrim m'a surpris par sa fadeur. Le jeu prend place dans un univers tout ce qu'il y a de plus classique, avec des décors jolis mais déjà vus, un bestiaire sans originalité et un personnage principal au destin similaire aux héros des précédents Elder Scrolls. On se consolera avec des musiques de qualité.


À défaut d'adhérer complètement à l'univers, on peut se rabattre sur les innombrables quêtes que le titre propose... Et c'est là que le bât blesse. Skyrim n'est rien de plus qu'un MMO, on enchaine des quêtes sans profondeur dont on ne peut pas influencer le déroulement. Ainsi, que vous incarniez un assassin perfide ou un mage désireux d'aider son prochain importe peu, vous n'êtes finalement qu'un mercenaire qui fait ce qu'on lui demande. Le seul choix qui vous appartienne est de décider si oui ou non vous acceptez la quête, ça va rarement plus loin que ça et la rejouabilité du titre en prend un coup.
De plus, le nouveau système de compétences et de classes permet la création d'un grosbill doué dans tous les domaines, limitant encore plus l'intérêt de commencer un nouveau personnage. Pour finir, au cours des quêtes, le monde ouvert laisse place à des donjons étriqués où l'approche frontale est souvent la seule possible, chose frustrante lorsque l'on a passé du temps à développer la furtivité de son personnage...


L'artisanat est au rendez-vous, on appréciera la possibilité de crafter des stuffs ou des potions mais l'aspect roleplay est trop superficiel pour compenser la fadeur générale du jeu, qui privilégie la quantité à la qualité.

Johnny-Jay
7
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le 27 déc. 2013

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Johnny-Jay

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