En matière d'immersion, Skyrim n'a de leçons à recevoir de personne. Paysages grandioses, carte immense, musique envoûtante, interactions nombreuses et variées, scénario ambitieux, système d'expérience et de compétences intéressant : c'est un programme colossal et généreux qui attend le joueur qui franchira le seuil de Bordeciel.
L'horizon des possibles semble infini et le menu, sans faute de goût, est plus que copieux... Alors qu'est-ce qui ne va pas ? Hormis une interface peu intuitive, des dialogues parfois interminables et une vue à la troisième personne mal gérée, ce qui pèche avant tout, c'est un système de combat qui n'est pas à la hauteur du contenu évoqué plus haut. Répétitif, pauvre et peu dynamique, ce dernier pénalise un titre qui avait beaucoup pour plaire.
L'amateur de bonnes sensations en matière d'affrontements épiques peut se raviser et passer son chemin, le propos du jeu n'est sans doute pas là. Ce qui prime ici, c'est l'univers et l'ambiance. Et si l'on se base sur ces points, la randonnée vaut quand même le détour.