Passons tout de suite sur le scénario cliché et passablement useless de ce 5e épisode d'Elder Scrolls: on l'oublie bien vite pour se concentrer uniquement sur le contenu des quêtes.
Si Skyrim m'a paru quelque peu répétitif dans la construction de ses plans de jeu (plaine, donjon, plaine, donjon, ville...un peu comme un certain Zelda, en somme), il reste une superbe expérience au niveau graphique et surtout de l'ambiance.
Skyrim est génial dans ce qu'il a de plus commun, inintéressant au premier abord: la vie qui y fourmille, la carte vraiment superbe, ses quêtes annexes parfois bien senties.
Traverser Bordeciel en écoutant la bande originale magistrale de Jeremy Soule a quelque chose d'apaisant. On ne cherche même pas à comprendre l'univers du jeu, on y vit nous-même.
Malgré ses combats, Skyrim reste un jeu très calme, limite religieux dans son traitement progressivement héroïque de notre personnage et des autres. Alduin ne passe pas pour le grand méchant de service: il est lui aussi partie intégrante de cet univers, sa mort nous semble logique. L'univers de Bordeciel est une fable qui nous est contée au fur et à mesure de notre avancée à travers ses plaines et montagnes enneigées.
N'oublions cependant pas les nude mods et autres joyeusetés préparées par la communauté de moddeurs: merde, quand même !