S'il tente d'atteindre avec acharnement le mollet de l'atmosphère morbide étouffante de Silent Hill 2, The Evil Within ne dépassera malheureusement jamais sa cheville.
Si sa mécanique de jeu n'est pas folichonne, son univers limite "grossier" ne m'a absolument causé AUCUN trouble physique, même si 2 ou 3 bonnes idées passent par moment ici et la.
Le plus gros point noir malgré tout restera pour moi les textes, les dialogues, les pensées des personnages, limite ridicule vu le contexte ("ils veulent m'hospitaliser ou quoi?"), mais ferme la Castellanos, tu vois bien que ce que tu vis n'a aucun sens, et comme si ça ne suffisait pas, les personnages secondaires viennent faire une grosse tache rose sur des fondations pourtant très sérieuse à la base.
C'est pas terrible, j'ai voulu aimer, mais c'est pas terrible.